la DC a 5 ans...
la DC a 5 ans...
et oui la DC a 5 ans, sortie le 14 octobre 1999 en europe...
je me souviens de ce jour avec un pote on est allé s'acheter cette console qui nous faisait réver depuis plus d'un an dans les bookins de jeux vidéos...son package magnifique...
skies of arcadia, sega rally 2, chu chu rocket (et oui avec des potes on a déliré comme des oufs sur ce jeu!
), shen mue, soul calibur, capcom vs snk, star wars racer, power stone...
mon seul regret côté jeu était le daytona daubesque qu'ils ont osé sortir...
quel dommage qu'autant de moutons se soient jetés sur la ps2 car cette console avait un charisme que même la ps2 n'a pas.
avce la mort de cette console et de sega sur le plan des construsteurs c'est une partie de mon âme de joueur qui est partie aussi...c'est peut-être pour ça que je trouve tous les jeux fadasses aujourd'hui et que je ne joue plus qu'entre potes...
peut-être que la flamme renaitra un jour en moi...l'espoir fait vivre!
voici un dossier rédigé par best4gamers sur la p'tite DC:
je me souviens de ce jour avec un pote on est allé s'acheter cette console qui nous faisait réver depuis plus d'un an dans les bookins de jeux vidéos...son package magnifique...
skies of arcadia, sega rally 2, chu chu rocket (et oui avec des potes on a déliré comme des oufs sur ce jeu!

mon seul regret côté jeu était le daytona daubesque qu'ils ont osé sortir...

quel dommage qu'autant de moutons se soient jetés sur la ps2 car cette console avait un charisme que même la ps2 n'a pas.
avce la mort de cette console et de sega sur le plan des construsteurs c'est une partie de mon âme de joueur qui est partie aussi...c'est peut-être pour ça que je trouve tous les jeux fadasses aujourd'hui et que je ne joue plus qu'entre potes...
peut-être que la flamme renaitra un jour en moi...l'espoir fait vivre!

voici un dossier rédigé par best4gamers sur la p'tite DC:
Dreamcast : le dossier du souvenir ...
Haut les coeurs ! La Dreamcast fête ses cinq ans !
Si elle était encore des nôtres, si elle avait connu le même succès que la PS2, si Sega n’avait pas subi tant d’échecs commerciaux, la Dreamcast aurait aujourd’hui 5 longues et heureuses années.
Mais voilà, comme le prouve le destin de la 128 bits de Sega, le talent, le travail et même l’amour ne suffisent parfois pas pour que la réussite soit au rendez-vous …
Après l’expérience désastreuse de la Saturn qui fut totalement écrasée par l’hégémonie de la Playstation première du nom, tout le monde attendait de pied ferme la riposte du géant nippon Sega. Tout le monde certes, mais surtout les Gamers, car une véritable communauté est derrière la firme du hérisson bleu.
Sega est une véritable icône du jeu vidéo : pionnier du marché face à son éternel adversaire Nintendo, chacun a du au moins s’essayer un jour à l’une de ses productions, et a connu l’orgasme vidéoludique prodigué dans son salon ou dans la chaleur des salles d’arcades dans lesquelles Sega est un véritable roi. Nombreux sont ceux qui ne juraient que par Sega …
Sega est bel et bien un constructeur de renom, un développeur talentueux et un éditeur respecté qui a maintes et maintes fois innové, changé et évolué pour, au final, faire progresser son univers. Et pourtant cela n’a pas suffi, et les lois du marché ont condamné Sega à se restreindre au métier de « simple » développeur … Une finalité qui arriva par « la génération en trop », l’épisode maudit, la goutte qui fit déborder le vase … C’est l’histoire de la regrettée Dreamcast …
La Dreamcast est là !
Dreamcast. Rien que le nom faisait déjà rêver. C’est par un beau jour d’octobre 1999, le 14 précisément, que la console nouvelle génération de Sega débarque sur les étalages de tous les magasins français. Voilà près d’un an qu’on l’attend de pied ferme, qu’on rêve devant la qualité incroyable de ses jeux d’une nouvelle génération, devant leur rapidité stupéfiante mais surtout, on reste bouche bée lorsqu’on les compare avec les productions de la PlayStation ou de la N64. Le pas de la 2D à la 3D était véritablement impressionnant et les améliorations graphiques sont subjuguantes. Les textures lisses, les modélisations fines et la profondeur de chaque titre étaient pour le moins bluffants : on pouvait donc bien parler de mini révolution.
La Dreamcast débarqua sur le vieux continent avec un line-up véritablement accrocheur. On pouvait déjà s’adonner au tout premier Sonic en full 3D, qui était d’ailleurs une véritable réussite. Quelques années plus tard, le jeu sera réadapté sur la Gamecube de Nintendo.
On se rappelle aussi de Sega Rally 2, graphiquement superbe : le bonheur de l’arcade à la maison, tout simplement.
La Dreamcast n’était pas qu’une machine à hits, à remakes ou à suites de vieux succès, c’était aussi l’Arcade à la maison. Plus besoin de dépenser des sommes astronomiques dans ces salles bruyantes ; on pouvait se délecter chez soi de ces productions chiadées à souhait qui faisaient fantasmer, tout en ricanant devant sa télé à chaque continue, car cette fois-ci, plus aucun sous ne serait déboursé de votre poche.
Convivialité ?
Beaucoup de Gamers ont succombé au charme de cette bécane et très peu ont ressenti le sentiment de la déception. La Dreamcast n’était pas seulement une console avec des jeux graphiquement scotchant, c’était aussi la console de la convivialité. Et sans faire de l’ombre à la N64, la 128 bits parvenait à offrir autant de sensations sans pour autant jouer sur le même type de production. Rappelez-vous les fantastiques parties sur Power Stone 2, jusqu’à quatre en simultané ! Le titre offrait un fun sans précédent !
Encore plus fort qu’un Power Stone, on avait aussi le grand, le majestueux, l’inégalé Virtua Tennis qui permit à de nombreux Gamers de découvrir l’amour enfoui en eux qu’ils avaient pour le tennis. Virtua Tennis était complètement absorbant et quiconque s’y essayait devenait immédiatement accro. Parties après parties, duels après duels, on s’améliorait et on était encore plus dépendant du titre. Le gameplay était parfait, la maniabilité à la perfection et la réalisation à s’en décrocher la mâchoire. Le premier opus fut suivi d’un deuxième qui, contre tout attente, était encore meilleur et qui obtint la note parfaite de 10/10 par Joypad … si ça c’est pas la classe ?!
De l’innovation !
Sega ne fait pas les choses comme les autres et le célèbre constructeur nippon a toujours cherché à voir les choses différemment, à se différencier de ses concurrents, pour donner au joueur une expérience nouvelle et unique.
Cependant ces efforts n’ont pas toujours été réalisés de la meilleure manière et perçus efficacement par la communauté des Gamers. Qui ne se souvient pas des cartes mémoires de la DC agrémentées d’un petit écran à cristaux liquides toujours visibles une fois celle-ci intégrée dans la manette. Mais le petit écran ne servait pas qu’à obtenir un joli logo sur sa manette lorsque l’on jouait à son jeu préféré. Non. La carte mémoire était aussi une petite console à elle toute seule, et on pouvait télécharger des mini jeux et même obtenir un Chao à élever via Sonic Adventure, un procédé qui ressemblait fortement à l’immuable Tamagotchi.
La DC apportait aussi un nouveau support de lecture avec les GD-Roms, une sorte de CD mais contenant une capacité encore plus grande que les CD, et donc la possibilité de stocker plus de données donc plus d’éléments à savourer sur sa console. On pouvait aussi d’un simple clic jouer à la nippone, puisque pour une fois, les développeurs pensaient systématiquement à intégrer un bienvenu mode 60 Hz dans les versions PAL, histoire de ne pas se sentir lésés … Il était temps.
Jusqu’à 6 milliards de joueurs … annonçait Sega. La formule phare de leur campagne marketing promouvant la révolution online. Un point majeur qui offrait à la console 128 bits de Sega une longueur d’avance sur le futur.
Alors que personne n’y croyait, le papa de Sonic est parvenu à réussir l’exploit et ceci avec brio. Il ne suffisait que d’avoir une prise téléphonique et le tour était joué avec une simplicité déconcertante. On pouvait surfer sur le net, télécharger de nouveaux éléments pour ses jeux mais surtout jouer Online !!! Et même si le succès n’a pas forcément été au rendez-vous, les courageux qui se sont plongés dans l’expérience gardent aujourd’hui un souvenir impérissable. Avec notamment le fameux Phantasy Star Online qui permettait de vivre des quêtes épiques en restant confortablement assis dans son canapé, et jusqu’au dernier souffle de vie du Online sur DC on pouvait encore voir des fans de par le monde vivre cette épopée magique. Lorsque l’on connait le succès que rencontre Microsoft avec le Live ou bien même Sony avec sa PS2, il y a de quoi être jaloux lorsque l’on sait que la DC avait toutes les cartes en main pour réussir. Peut-être que Sega était trop avant-gardiste et qu’il a concentré ses forces sur un marché qui n’était alors qu’à sa genèse … mais là n’est pas le propos …
De l’attente et du rêve.
Dès la sortie de la Dreamcast, et même avant, on savait déjà à quoi s’attendre. Deux super productions obsédaient la majorité des Gamers. L’une était la suite d’un jeu de combat qui avait littéralement captivé les joueurs avec un premier opus développé sur PSone et la deuxième était un titre mystérieux mais dont la profondeur de jeu, la liberté offerte et les graphismes faisaient rêver rien que d’y penser.
Et oui … Comment parler de la Dreamcast sans même évoquer Soul Calibur, le jeu de combat qui a tenté tant de Gamers à sécher les cours, à ne pas venir à table, à faire des nuit blanches … Soul Calibur était une véritable tuerie et à sa sortie sur Dreamcast, beaucoup durent se nettoyer frénétiquement les yeux tant la beauté du soft était saisissante. Même après la sortie d’un deuxième opus des années plus tard sur PS2, Xbox et GC, la version Dreamcast n’avait pas pris une seule ride. La légende est née. Comment une console a pu ainsi périr avec un jeu d’une telle avancée technique et dont le second opus, très similaire, à trouvé une place quasiment dans toutes les chaumières ?
Le deuxième titre évoqué est un jeu proche de la perfection. Les otakus en faisaient certainement des rêves chaque soir, les partisans de liberté vidéoludique devaient être obsédés, les amateurs de nouvelles expériences aux aguets. Alors pour peu que vous soyez les trois en même temps, Shenmue a sans doute dû être l’une des expériences ludo-numériques les plus splendides jamais vécues ! Devant les petites photos que l’on trouvait en exclusivité dans les magazines, on frémissait d’impatience devant la grandeur de ce titre.
Alors quand la sortie du soft au pays du soleil levant pointa le bout de son nez, forcément, ce fut pour chacun un moment d’euphorie, un rêve devenu réalité. Shenmue était enfin à portée de paddle et le moment de la délivrance était enfin là. Packaging magnifique recelant une beauté orientale indescriptible dans lequel on retrouvait quatre galettes. Telle la cerise sur le gâteau, on avait même un petit coffret dans lequel était fourni la B.O du jeu pour nous aider à trouver le sommeil et bercer nos nuits … entre deux parties interminables.
Le jeu introduit dans sa console était synonyme d’heures de bonheur, d’expérience atypique qui prenait vie. Ceux qui n’ont jamais connu l’aventure de Shenmue risquent fort de ne jamais connaître dans son intégralité la signification du mot « jeu vidéo ». Shenmue offrait pour la première fois au joueur les sensations d’une nouvelle vie ; on partageait maintenant le destin funeste de Ryu tout en gagnant des facultés au combat dignes des plus grands Maîtres. Le monde était gigantesque, cohérent et rempli de vie. Chaque personnage possédait son histoire, sa personalité, et on pouvait même interagir avec chacun afin de poursuivre son enquête. Jamais le mot réalisme n’avait pris un sens aussi poussé sur console …
Dreamcast 4 Ever !
La Dreamcast était vraiment une superbe console et il y a tant de choses à dire à son sujet qu’un simple dossier ne pourrait être à la hauteur.
Mais à ce jour, Sega et ses Gamers sont en deuil. Elle aurait eu 5 ans si le sort ne s’était pas acharné sur son cas. Mais une chose reste : la DC vit avant tout dans le cœur et dans les souvenirs de tous les Gamers qui ont eu la joie de s’y essayer car son destin, aussi funeste soit-il, a permis à bon nombre de joueurs de vivre des aventures incroyables, qui marquent pour la vie. Et n’est-ce pas ce que nous recherchons tous au final ?
La Dreamcast restera aux yeux de ses fans une plate-forme incomprise qui s’est vu trop vite retirée du devant de la scène.
Alors en ce 14 octobre 2004, rendez-lui hommage ! Allez dans votre grenier chercher votre Dreamcast pour la rebrancher sur votre télé et flirter toute une soirée sur les softs qui nous ont tant fait rêver...
... à moins qu’elle n’ait jamais quitté votre salon …