Critique de la raison nsex
Dossier d'un membre de Gamekult (Copie fidèle sans aucun ajout ou correction)
Bonjour, pendant mon mitard (traduction = il a été banni temporairement du site), n'ayant plus l'occasion de venir tabasser du nsex et du consoleux, je me suis mis à réfléchir sur les conditions d'existences d'un nsex.
Le nsex, il joue sur DS et sur Wii.
De manière totalement objective, il est possible de prouver que le nsex est en quelque sorte le clochard du jeu vidéo d'aujourd'hui : pas de jeux, pas de console. Voilà tout est dit.
Cependant, nous avons tous observé que le nsex semble pourtant persuadé que Nintendo est tout puissant, que Nintendo a raison, pire : le nsex est capable de monter des argumentations censées montrer que ce n'est pas lui qui crève la dalle, mais les autres !
Mieux, ce dernier est capable de démontrer par des tours de magie que, finalement, les défauts de sa console et de ses jeux sont en réalité des qualités !
Notre travail se propose d'analyser les propos des nsex pour tenter de comprendre une chose qui échappe en ce moment même à tous les joueurs du monde : le nsex pense-t-il ?
Si oui, comment pense-t-il ? Quelle est la structure de sa pensée ? Quels sont les modes de pensée que ce dernier utilise ?
Si non, il nous faudra nous demander - en relation avec la représentation traditionnelle de l'homme comme animal rationnel - : le nsex est-il un homme comme les autres ?
Notre analyse se déroulera via 3 axes différents, la méthode employée sera celle de l'étude linéaire de propos nsex.
1 ) les obsessions du nsex : son jeune âge et sa noobitude
2 ) Intériorisation du stigmate et renversement des valeurs
2 ) le gamer sophistes
I ) les obsessions du nsex
Nous avons tous des obsessions, des phobies, des peurs que nous cherchons à cacher aux autres parce que nous ne voulons pas qu'il les remarque : parfois nous en avons honte.
Pour certains, ce sera les araignées, pour d'autres ce sera l'eau, enfin, et comme nous allons le voir, les obsessions du nsex sont très particulières : le nsex - dans le domaine qui est le sien ( le jeu vidéo ) - a honte de lui même et cherche à le cacher aux autres. Ce dégout de soi ne s'exprime pas n'importe comment.
Le nsex est un personnage qui possède très peu de confiance en soi ( et cherche par là à cacher cette faiblesse ), il devra donc essayer de s'affirmer face aux autres joueurs pour tenter de faire croire qu'il est quelqu'un ayant confiance en soi, qui n'est ni un novice dans le jeu vidéo, et qu'il n'est pas jeune :
- A moins que tu sois un novice, ce qui est possible vu ton jeune âge.
- une plus grande expérience dans le loisir
- ton jeune âge.
Le problème est qu'à force de vouloir trop s'affirmer, à force de vouloir faire croire qu'il n'est ni un novice, ni un gamin de 15 ans : le nsex a tendance à faire un auto-frag. En d'autres thermes : il se troue le cul lui même.
Parce que oui, plus on s'affirme, plus on signale aux autres qu'on a des choses à prouver, et plus on est en réalité une pleureuse.
Le mec qui a la classe et qui est sûr de lui n'aura jamais à s'affirmer : sa seule présence suffit à tout déchirer, il n'a rien à prouver. Voilà tout.
D'autres exemples :
- vous n'aviez rien compris à ce qu'est réellement un jeu
- En somme vous êtes des novices
- Seul le novice l'ignore, seul le novice peut ne pas être d'accord avec moi
- un néophyte
II Intériorisation du stigmate
Cependant, tout en essayant de prouver aux autres qu'il est le plus beau et le plus intelligent, il se peut qu'un phénomène jusque là jamais vu dans la communauté des gamers apparaisse.
Nous connaissions le fameux concept d'intériorisation du stigmate - notamment à l'oeuvre chez les SDF qui après plusieurs années dans la rue développent des argumentaires censés prouver qu'ils sont SDF de leur plein gré qu'ils sont libres et qu'ils vivent la vie qu'ils ont toujours rêvés.
Figurez vous qu'il est possible de coller ce même concept aux nsex, qui, une fois le stigmate intériorisé, développeront des argumentaires censés prouver qu'ils ont toujours rêvés d'avoir une Wii et un podomètre en guise de pad.
Le nsex, de manière tordue et perverse, développera alors des argumentations prouvant au monde que les tares constatées sur la Wii sont en réalités des qualités :
- la technique ne fait rien
- Ca prouve justement que la technique ne fait rien!
- Les graphismes ne font pas le jeu.
- parce qu'il ne s'exprime pas uniquement par ses graphismes que c'est un grand jeu.
- que ne doit pas être une pure démonstration technique sans intérêt ludique derrière.
Vous remarquez au passage que ce point fusionne avec le premier : le nsex - persuadé qu'il a raison - en arrivera à penser que seul lui possède la vérité unique et véritable, et que seul lui est capable de voir cette vérité :
- Seul le novice l'ignore, seul le novice peut ne pas être d'accord avec moi
- toute l'histoire du jeu vidéo a montré que les graphismes ne faisaient pas le jeu
- la seule console novatrice de cette génération.
III le sophiste
Ce qui nous amène au dernier point : en tentant de prouver au monde entier que seul lui a raison, qu'il n'est ni un novice et que les défauts de sa console et ses jeux sont en fait de qualité : le nsex tente d'inverser les valeurs, devenant par là une nouvelle race de sophiste.
En effet, comme la réalité échappe totalement à l'entendement du nsex, celui-ci devra être capable de mettre en place des discours prouvant que la Wii c'est bien. Problème : comme il est impossible de prouver de manière rigoureuse, empirique et scientifique que la Wii c'est bien, il devra passer par des formes d'expressions vidées de tout caractère concret :
- la technique ne fait rien
- Les graphismes ne font pas le jeu.
Ce que doit être un bon jeu vidéo, à aucun moment le nsex ne tentera de le définir, pourquoi ? Parce qu'il sait que, s'il se risque à définir ce qu'est un bon jeu, il se contredira lui-même, ce qui l'amène donc à mettre en place un langage abstrait n'ayant au final plus aucun rapport avec la réalité.
- Vous en oubliez complètement l'essencedu jeu vidéo
- que ne doit pas être une pure démonstration technique sans intérêt ludique derrière.
- vous n'aviez rien compris à ce qu'est réellement un jeu
Qu'est-ce que l'essence d'un jeu vidéo ? Qu'est-ce qui fait qu'un jeu est ludique ? Qu'est-ce qu'un jeu vidéo ?
Il existe deux interprétations possibles du nsex à ce stade de notre analyse : 1 ) soit le nsex le sait mais ne peut le dire au risque de s'auto-fragger, 2 ) soit le nsex est stupide et ne sait pas ce qu'est un jeu vidéo, et, en conséquence, n'est pas un homme comme les autres.
Pour terminer, nous remarquerons que, en cas de tabassage trop violent, le nsex est aussi capable de développer un argumentaire abstrait censé prouvé qu'il a raison : car oui, le nsex ne peut pas dire ce qu'est un jeu vidéo, mais il peut se défendre en signalant que sa daube cartonne :
- Il y a que nous qui avons gagné.
- d'une part que le photo-réalisme est vain, et que l'innovation paye.
- la seule console novatrice de cette génération.
Dans les pires situations, le nsex devra aller plus loin que l'abstraction pure pour parler de métaphysique, exemple :
-
vous contournez le débat
Conclusion : le nsex ne peut se définir que de manière négative par rapport aux autres hommes qui sont - par essence - des joueurs. Le nsex ne fait que se donner l'apparence du joueur mais ne l'est pas réellement : le nsex ne joue pas vraiment, le nsex ne défend pas vraiment sa console, le nsex ne pense pas vraiment.
Voilà, j'espère ce que ce sujet vous aura appris certaines choses. Il y a bien sûr d'autres choses à dire sur le nsex, mais si vous voulez en savoir plus, je vous invite à acheter mon dernier livre "Critique de la raison nsex" aux éditions Cétémieuavant.
Notez au passage que très bientôt je sors deux livres : « Sega, ce grand cadavre à la dérive », et « la phénoménologie du RROD », tous les deux aux éditions Krevladal.
Merci de votre attention.