oui, justement. C'est bel et bien le plus gros échec de Nintendo que de ne pas avoir sorti la Playstation. Je suppose qu'aujourd'hui encore ils s'en bouffent les doigts...Bogue2kw a écrit :yoann007 a écrit :et juste avant la N64, le projet Playstation c'est probablement un des plus gros échecs de Nintendo... (ça lui a juste fait perdre le leadership après tout)Halouc a écrit :Kyubi a écrit :Halouc a écrit :La N64 n'est pas le premier echec...
Ah bon? Pourtant en terme de console de salon il me semble que c'est la 64 leur premier échec. Enfin dis-moi lequel que je corrige cette affreuse erreur.
Oui sur les consoles de salon mais dans l'ensemble on peu ne pas oublié la Virtual Boy sortie avant la N64.
Ce n'est pas vraiment un échec, puisque le projet Playstatio EST sortie, mais par Sony!
Le projet Playstation était une collaboration entre Nintendo et Sony, le contrat à été rompue et Sony la produit lui-même, alors que Nintendo commencait un produit de son côté, la N64.
J'imagine que tu le savais... non?
De la Nes à la Wii: que retenir?
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Kyubi
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J'avais parlé du projet Playstation dans le dossier Accessoires SNES.
En fait Nintendo a laissé le projet car il pensait que les disques n'étaient pas aussi bons que les cartouches, surtout au niveau des temps de chargement.
Grave erreur que Sony a concrétiser avec brillot pour nous sortir sa Playstation. Enfin...
On remarque aussi que Nintendo ne s'est mis qu'au CD standart qu'avec la Wii, la Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements. Ou les supprimer car très peu de jeux possédaient un gros labs de temps.
FireStorm, je trouve ton choix de jeux judicieux. Personnellement le jeu qui m'a le plus marqué reste Super Mario Bros, en duo avec Duck Hunt.
Toute mon enfance se retrace dans ce jeu et dans Castlevania sur Nes également. Un jeu magnifique! (et j'adorais la musique!)
En fait Nintendo a laissé le projet car il pensait que les disques n'étaient pas aussi bons que les cartouches, surtout au niveau des temps de chargement.
Grave erreur que Sony a concrétiser avec brillot pour nous sortir sa Playstation. Enfin...
On remarque aussi que Nintendo ne s'est mis qu'au CD standart qu'avec la Wii, la Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements. Ou les supprimer car très peu de jeux possédaient un gros labs de temps.
FireStorm, je trouve ton choix de jeux judicieux. Personnellement le jeu qui m'a le plus marqué reste Super Mario Bros, en duo avec Duck Hunt.
Toute mon enfance se retrace dans ce jeu et dans Castlevania sur Nes également. Un jeu magnifique! (et j'adorais la musique!)
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Kyubi a écrit :FireStorm, je trouve ton choix de jeux judicieux. Personnellement le jeu qui m'a le plus marqué reste Super Mario Bros, en duo avec Duck Hunt.
Toute mon enfance se retrace dans ce jeu et dans Castlevania sur Nes également. Un jeu magnifique! (et j'adorais la musique!)
Merci Kyubi pour tes commentaires. Malheureusement, je n'ai pas vu l'époque glorieuse de la NES car je suis né en 1993. J'ai fait mon adaptation sur la SNES à l'âge de 16 semaines avec Super Mario Kart.
Et en passant, il n'y a pas de "R" dans mon pseudo, car mon prénom est Tommy et j'en fait un jeu de mots: FiresTOM. Alors rappeles-toi en à la prochaine.
NOTE: C'est long taper avec une manette Wii et ça fait mal au poignet! Alors ne le faites pas si vous avez un texte à écrire après! Sérieux! C'est douloureux!
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Je suis né en 1992 mais la NES a bercer mon enfance car mon père en avait une et très jeune j'ai joué à Super Mario Bros, Duck Hunt et Castlevania. A l'inverse je n'ai jamais eu de SNES.
Aujourd'hui la CV virtuel me permet de rejouer à tous ces jeux bien que j'espère me reprocurer mon ancienne NES, que j'ai vendu à ma tante pour ma 64, très prochainement.
Aujourd'hui la CV virtuel me permet de rejouer à tous ces jeux bien que j'espère me reprocurer mon ancienne NES, que j'ai vendu à ma tante pour ma 64, très prochainement.
yoann007 a écrit :sûrement que Nintendogs ne se vendrait pas mieux qu'un Final Fantasy.Bogue2kw a écrit :Justement, si Nintendo avait sortie la Playstation... où en serions-nous aujourd'hui? Je me le demande...
... :(
je vois pas le rapport
la Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements
c'etait pas pour contrer le piratage plutot ?
eqlazare a écrit :yoann007 a écrit :sûrement que Nintendogs ne se vendrait pas mieux qu'un Final Fantasy.Bogue2kw a écrit :Justement, si Nintendo avait sortie la Playstation... où en serions-nous aujourd'hui? Je me le demande...
... :(
je vois pas le rapportla Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements
c'etait pas pour contrer le piratage plutot ?
Oui plutôt.
Pour le rapport avec nintendogs, si nintendo aurait sorti la playstation, on aurait des jeux à la nintendogs
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eqlazare a écrit :la Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements
c'etait pas pour contrer le piratage plutot ?
Ouch! Je crois qu'il est plus facile de pirater un disque qu'une casette non? Car les disques sont tous des mêmes dimensions tandis que les casettes varient en taille de cartouche et de "chip" de ROM.
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Un petit intermède dans le monde de Nintendo, ça ne fait jamais de mal et je pense qu'il est aussi intéressant de parler de consoles autres que celles de Big N. C'est pourquoi, pas mal de dossiers sur des consoles connus ou inconnus du grands publics vont voir le jour.
Certains reconnaitront sans doute dans mes posts la marque d'un grand site de jeux vidéo old-school sur lequel je vais prendre quasiment toutes mes informations. Alors c'est partis pour un voyage au coeur du monde vidéoludique, et croyez-moi, il y a des choses à dire!
Je commence tout de suite après avec la grande série des Atari.
Certains reconnaitront sans doute dans mes posts la marque d'un grand site de jeux vidéo old-school sur lequel je vais prendre quasiment toutes mes informations. Alors c'est partis pour un voyage au coeur du monde vidéoludique, et croyez-moi, il y a des choses à dire!
Je commence tout de suite après avec la grande série des Atari.
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Atari, série phare toujours célèbre!
Je précise tout de suite que les consoles suivantes sont classés par ordre alphabétique et non pas par ordre chronologique comme on pourrait le penser.
Atari 2600 Jr.
Microprocesseur : 6507 à 1.19 MHz
Mémoire vive : 128 octets
Vidéo : Jusqu'à 128 couleurs
Son : 2 voies en mono
Prix : 1 700 F
La console la plus célèbre de tous les temps nous revient dans une version recarrossée pour essayer de relancer la carrière d'une machine certes incontournable, mais dont les ventes commençaient à s'essoufler très sérieusement.
La console change donc totalemement de look et contraste avec les machines de l'époque que sont les Colecovision et autres Intellivision. Ces dernières avaient pour habitude de prendre beaucoup de place, même si en réalité leurs cartes mère n'était vraiment pas grosses, le public s'imaginant qu'une grosse machine étant plus puissante, très certainement. Atari avec sa Junior a au contraire poussé au maximum cette notion de place, nous présentant une console de très petite taille, préfigurant ce qui sera plus tard les 5200 (aux Etats-Unis seulement) et surtout les 7800.
Elle sera aussi la dernière version de la VCS 2600 à être vendue. Elle sort en 1986, même si son design était déjà terminé depuis 1983, répondant au nom de code Bonnie. Au départ, la machine ne devait pas être ainsi, elle fait suite à un projet d'Atari qui devait sortir une console à bas prix avec des jeux et des manettes inclus dans la console (non détachables, comme sur les premiers Pong). Finalement, le projet fut abandonné, et seul de design général fut gradé. On y ajouta le port cartouche, les manettes détachables et on eut ainsi la console que nous connaissons.
A noter que le "Jr", signifiait que la console était plutôt axée sur les plus jeunes, un peu comme la PS One de Sony qui fait suite à la Playstation. L'idée d'Atari a donc donnée d'autres idées...
Par contre, un nouveau processeur permet d'avoir des graphismes un peu meilleurs - notamment au niveau des dégradés dans certains jeux - la console est toujours livrée avec un câble antenne pour brancher sur la télévision, et non une prise péritel, ce qui aurait pu être bien plus pratique à une époque où ce genre de prise était devenue incontournable et très courrant. Il paraît qu'il existe des versions à prise péritel... Dans tous les cas, une manip permet d'en adapter une sur sa console.
Atari 5200
Microprocesseur : 6502C épaulé par des coprocesseur du nom de ANTIC, GTIA et POKEY
Mémoire vive : 16 Ko
Mémoire morte : 2 Ko
Tout le monde connaît le succès incroyable qu’à connu l’Atari 2600. Fort de ce succès et ayant entre temps exploré le marché de la naissante micro-informatique avec un succès plus qu’honorable – les Atari 400 et 800 sont reconnues comme de très bonnes machines – il était temps de faire place à la nouvelle vague.
Entre temps est sorti l’Intellivision de Mattel. Plus puissante, elle mange peu à peu des parts de marché à un Atari qui ne l’entend pas de cette oreille. Ray Kasser, le CEO de l’époque, lance le projet Super Stella – Stella étant le nom du projet VCS 2600. Il sera bien vite renommé Sylvia. Le nom final est fixé peu après : ce sera Atari 3600.
Le développement commence, avec une échéance très courte de dix-huit mois. De nombreuses entreprises s’apprêtent à lancer leurs machines et il ne faut pas se laisser distancer. Les noms de projets vont se succéder, et finalement le projet 3600 sera purement et simplement abandonné. Jugé trop difficile à mettre en place, l’avancée des travaux fait émerger une machine certes puissante, mais finalement trop difficile à programmer.
L'Atari 5200.
Atari décide de revoir ses estimations à la baisse, proposant une console certes plus puissante que la 2600, mais beaucoup moins que la 3600 ne le laissait entrevoir. C’est cette fois l’architecture du dernier micro maison en date, le 800, qui va servir de modèle. L’architecture étant déjà posée, il n’est pas très long ni difficile de mettre en place la nouvelle Atari 5200.
C’est lors du CES de Chicago pour son édition de 1982 qu’est annoncée la très attendue petite sœur de la VCS 2600. Elle est d’abord présentée sous le nom de System X, mais finalement le nom de 5200 est adopté. C’est un bon argument marketing de dire que la machine est deux fois plus puissante que la 2600… d’où son nom.
La machine sort en package avec Pac Man. Elle commence par très fortement décevoir les joueurs qui s’attendaient à une console compatible avec l’Atari 2600. Il est tout de même possible de faire tourner les jeux d’ancienne génération par un adaptateur à acheter séparément, mais ce dernier est tellement cher que très peu se vendront.
Elle impressionne par contre par sa taille. Il faut dire aussi que nous sommes dans une époque où la taille est généralement synonyme de puissance. Ici le design imaginé par les ingénieurs d’Atari en 1978 applique à merveille cet adage. Mais malgré cela, la machine n’impressionne pas spécialement les joueurs au niveau technique. Atari a trop crié sur tous les toits que sa console serait révolutionnaire…
De même, les manettes, annoncées comme la nouvelle génération de contrôleurs de jeux, sont très acceptables, mais loin d’être inoubliables. Pires, elles se révèlent être très moyennes pour certains jeux, et plus particulièrement avec Pac Man, un classique pourtant fourni avec la console !
Par contre, elles disposent d’un détail qui sera repris sur toutes les consoles des générations suivantes : des boutons Start et Select présents non plus sur la console mais sur la manette en elle-même. Le tout est bien entendu beaucoup plus pratique.
Au niveau des branchements, c’est beaucoup plus spécial. Les premiers modèles disposent d’un bloc qui permet de ne brancher qu’un câble vers la console et qui se charge à la fois d’alimenter la console et de la brancher sur la prise UHF de la télévision. Inutile de préciser que sans cette boite magique, impossible de jouer.
Les versions suivantes proposeront des branchements plus classiques, avec un adaptateur secteur séparé. De même, si les premiers modèles comportent deux ports manettes, certains autres en proposent quatre.
Les manettes de l'Atari 5200 était annoncés révolutionnaire, elles étaient juste sympathiques...
Quelques temps après la sortie de l’Atari 5200 arrive un sacré coup dur. Du nom de Colecovision, la nouvelle console de CBS vient écraser techniquement tout ce qui s’était fait jusque là… l’argument de puissance d’Atari ne tient plus désormais.
En plus de sa puissance, la nouvelle venue propose Donkey Kong en bundle, la nouvelle coqueluche des joueurs. Malgré des adaptations arcade qualité, l’Atari 5200 ne sait pas se renouveler et souffre énormément de la concurrence.
Le crash de 1984 finira la moribonde console et dès l’été 1984, les dernières chaines de production arrêteront de tourner.
Cette mort très rapide n’aura pas permit à Atari de lancer sa console en dehors de son pays natal. Elle laisse tout de même de bonnes adaptations comme Qix, Moon Patrol, Space Invaders ou encore Dig Dug, mais le tout sens malheureusement beaucoup trop le déjà vu pour captiver le joueur de l’époque.
Atari 7800
Microprocesseur : MOS Technology 6502 à 1Mhz
Mémoire vive : 4 Ko
Prix : 690 F
En 1984, Atari ressort des cartons le projet de l’Atari 3200 System X. Le crash de 1984 fait rage, et le créateur de Pong est le premier touché. Son Atari 5200, sortie en hâte l’année précédente pour contrer les nouvelles arrivées que sont la Colecovision et l’Intellivision tombe au combat aux côtés de ses rivales.
La 5200 étant très critiquée, Atari revient en arrière et décide de reprendre le projet tant attendu de réelle suite à la 2600.
La 5200 étant déjà sortie, il faut logiquement changer le nom du projet, qui passe à 9000 Video Computer System. Mais ce 9000 ne voulant rien dire, on passera à un 7800 plus logique, tout simplement car c’est une 5200 compatible avec une 2600. Il suffi juste d’ajouter les deux chiffres.
Il est temps de se mettre au travail, et c’est en collaboration avec General Computer Corporation que sortira Maria, le processeur central de la future console. Il est prometteur, avec sa gestion de cent sprites et ses capacités graphiques plus que correctes. La forme de la console est revue en version beaucoup plus petite que pour la 5200, dont la taille était démesurée. Le point fort du projet est gardé : la compatibilité avec la 2600. Elle intègre un remake de Asteroid en mémoire morte.
Tout semble bon pour la nouvelle venue qui se voit posée sur les étals de certains revendeurs en 1984… Mais pour seulement 5 000 exemplaires ! Le sort s’acharne sur Atari. Warner, qui a acheté la firme quelques années plus tôt, la revend car elle perd trop d’argent : la 7800 est prometteuse mais n’a pas eu le temps de faire ses preuves ; la 2600 est vieille tandis que la 5200 est morte et enterrée. Reste les micros 400 et 800 qui ne se vendent pas assez au goût des dirigeants.
C’est alors qu’intervient une déflagration dans le monde de l’informatique et des jeux vidéo : c’est Jack Tramiel qui va racheter Atari ! Cet homme n’est autre que le fondateur de Commodore, mis à la porte très récemment de sa société. On imagine son sentiment de vengeance. Il mettra tout en œuvre pour faire perdurer sa santé financière, et arrivera avec bon nombre d’exigences et d’à priori qui feront grincer bien des dents. Certains reprochent à Tramiel de défendre plus son compte en banque plutôt que l’innovation technologique et l’avancée de l’entreprise.
Le clash vient principalement du point de vue de son nouveau dirigeant : il ne croit pas aux jeux vidéo sous forme de console, ni aux micros de type 8 bits. Il lance le développement de la gamme ST, et abandonne la 7800.
Devant le succès de Nintendo et sa NES sur un marché que tout le monde croyait mort, Tramiel revient sur sa décision et décide de relancer la 7800 pour voir un peu ce que cela peut donner. Les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur des prévisions de 1984, et bon nombre d’accessoires et de possibilités seront abandonnés. La plus intéressante est sans conteste la gamme ProLine avec principalement le ProLine Keyboard qui aurait permit de transformer la machine en micro-ordinateur.
La console sort amputée de son port série, exit ainsi les possibilités d’extensions prévues.
La machine sort avec onze jeux adaptés des classiques d’arcade de la firme. De très bonne facture, ils ne seront pas étrangers aux ventes honorables faites par la machine. Au passage, les manettes changent et deviennent des paddles avec une croix directionnelle bien plus pratique, et non plus les espèces de joysticks si peu pratiques. Et dire qu’en 1984 Atari ne croyait pas à cette croix directionnelle !
Mais le marché était déjà pris par Nintendo, et c’est le début de l’hégémonie des japonais face aux américains dans le monde du jeu vidéo.
La console fera son petit bout de chemin et connaîtra quelques dizaines de jeux, la plupart étant d’Atari. Le faible nombre de consoles Atari face à l’énorme quantité de Nes en circulation n’a pas poussé les éditeurs tiers à se mouiller.
L’atari 7800 mettra énormément de temps pour sortir en France, puisqu’il faut attendre 1991 pour la voir arriver. Vendue 690 francs, elle se pose comme l’entrée de gamme, et comme la console du pauvre. Raillée par la plupart des magazines, elles est affichée comme réservée aux plus jeunes et aux joueurs occasionnels. Avec des jeux annoncés entre 140 et 190 francs, nous sommes vraiment dans une gamme budget… Mais un budget pour des jeux anciens et pas toujours bien réalisés. La console souffre de son grand âge et ne connaît vraiment pas un grand succès dans le cœur des joueurs.
Elle s’éteindra sans que personne ne s’en rende vraiment compte, morte d’un manque de motivation d’Atari pour la faire vraiment décoller, et d’un statut d’ancêtre avant même sa sortie.
Suite dans un prochain poste pour ne pas encombrer.
Pour beaucoup plus d'informations, rendez-vous sur: Obsolete Tears.
EDIT: ajout d'une nouvelle sectiobn sur le premier post de ce topic: Récapitulatif de l'histoire des consoles de toutes origines.
Je précise tout de suite que les consoles suivantes sont classés par ordre alphabétique et non pas par ordre chronologique comme on pourrait le penser.
Atari 2600 Jr.
Microprocesseur : 6507 à 1.19 MHz
Mémoire vive : 128 octets
Vidéo : Jusqu'à 128 couleurs
Son : 2 voies en mono
Prix : 1 700 F
La console la plus célèbre de tous les temps nous revient dans une version recarrossée pour essayer de relancer la carrière d'une machine certes incontournable, mais dont les ventes commençaient à s'essoufler très sérieusement.
La console change donc totalemement de look et contraste avec les machines de l'époque que sont les Colecovision et autres Intellivision. Ces dernières avaient pour habitude de prendre beaucoup de place, même si en réalité leurs cartes mère n'était vraiment pas grosses, le public s'imaginant qu'une grosse machine étant plus puissante, très certainement. Atari avec sa Junior a au contraire poussé au maximum cette notion de place, nous présentant une console de très petite taille, préfigurant ce qui sera plus tard les 5200 (aux Etats-Unis seulement) et surtout les 7800.
Elle sera aussi la dernière version de la VCS 2600 à être vendue. Elle sort en 1986, même si son design était déjà terminé depuis 1983, répondant au nom de code Bonnie. Au départ, la machine ne devait pas être ainsi, elle fait suite à un projet d'Atari qui devait sortir une console à bas prix avec des jeux et des manettes inclus dans la console (non détachables, comme sur les premiers Pong). Finalement, le projet fut abandonné, et seul de design général fut gradé. On y ajouta le port cartouche, les manettes détachables et on eut ainsi la console que nous connaissons.
A noter que le "Jr", signifiait que la console était plutôt axée sur les plus jeunes, un peu comme la PS One de Sony qui fait suite à la Playstation. L'idée d'Atari a donc donnée d'autres idées...
Par contre, un nouveau processeur permet d'avoir des graphismes un peu meilleurs - notamment au niveau des dégradés dans certains jeux - la console est toujours livrée avec un câble antenne pour brancher sur la télévision, et non une prise péritel, ce qui aurait pu être bien plus pratique à une époque où ce genre de prise était devenue incontournable et très courrant. Il paraît qu'il existe des versions à prise péritel... Dans tous les cas, une manip permet d'en adapter une sur sa console.
Atari 5200
Microprocesseur : 6502C épaulé par des coprocesseur du nom de ANTIC, GTIA et POKEY
Mémoire vive : 16 Ko
Mémoire morte : 2 Ko
Tout le monde connaît le succès incroyable qu’à connu l’Atari 2600. Fort de ce succès et ayant entre temps exploré le marché de la naissante micro-informatique avec un succès plus qu’honorable – les Atari 400 et 800 sont reconnues comme de très bonnes machines – il était temps de faire place à la nouvelle vague.
Entre temps est sorti l’Intellivision de Mattel. Plus puissante, elle mange peu à peu des parts de marché à un Atari qui ne l’entend pas de cette oreille. Ray Kasser, le CEO de l’époque, lance le projet Super Stella – Stella étant le nom du projet VCS 2600. Il sera bien vite renommé Sylvia. Le nom final est fixé peu après : ce sera Atari 3600.
Le développement commence, avec une échéance très courte de dix-huit mois. De nombreuses entreprises s’apprêtent à lancer leurs machines et il ne faut pas se laisser distancer. Les noms de projets vont se succéder, et finalement le projet 3600 sera purement et simplement abandonné. Jugé trop difficile à mettre en place, l’avancée des travaux fait émerger une machine certes puissante, mais finalement trop difficile à programmer.
L'Atari 5200.
Atari décide de revoir ses estimations à la baisse, proposant une console certes plus puissante que la 2600, mais beaucoup moins que la 3600 ne le laissait entrevoir. C’est cette fois l’architecture du dernier micro maison en date, le 800, qui va servir de modèle. L’architecture étant déjà posée, il n’est pas très long ni difficile de mettre en place la nouvelle Atari 5200.
C’est lors du CES de Chicago pour son édition de 1982 qu’est annoncée la très attendue petite sœur de la VCS 2600. Elle est d’abord présentée sous le nom de System X, mais finalement le nom de 5200 est adopté. C’est un bon argument marketing de dire que la machine est deux fois plus puissante que la 2600… d’où son nom.
La machine sort en package avec Pac Man. Elle commence par très fortement décevoir les joueurs qui s’attendaient à une console compatible avec l’Atari 2600. Il est tout de même possible de faire tourner les jeux d’ancienne génération par un adaptateur à acheter séparément, mais ce dernier est tellement cher que très peu se vendront.
Elle impressionne par contre par sa taille. Il faut dire aussi que nous sommes dans une époque où la taille est généralement synonyme de puissance. Ici le design imaginé par les ingénieurs d’Atari en 1978 applique à merveille cet adage. Mais malgré cela, la machine n’impressionne pas spécialement les joueurs au niveau technique. Atari a trop crié sur tous les toits que sa console serait révolutionnaire…
De même, les manettes, annoncées comme la nouvelle génération de contrôleurs de jeux, sont très acceptables, mais loin d’être inoubliables. Pires, elles se révèlent être très moyennes pour certains jeux, et plus particulièrement avec Pac Man, un classique pourtant fourni avec la console !
Par contre, elles disposent d’un détail qui sera repris sur toutes les consoles des générations suivantes : des boutons Start et Select présents non plus sur la console mais sur la manette en elle-même. Le tout est bien entendu beaucoup plus pratique.
Au niveau des branchements, c’est beaucoup plus spécial. Les premiers modèles disposent d’un bloc qui permet de ne brancher qu’un câble vers la console et qui se charge à la fois d’alimenter la console et de la brancher sur la prise UHF de la télévision. Inutile de préciser que sans cette boite magique, impossible de jouer.
Les versions suivantes proposeront des branchements plus classiques, avec un adaptateur secteur séparé. De même, si les premiers modèles comportent deux ports manettes, certains autres en proposent quatre.
Les manettes de l'Atari 5200 était annoncés révolutionnaire, elles étaient juste sympathiques...
Quelques temps après la sortie de l’Atari 5200 arrive un sacré coup dur. Du nom de Colecovision, la nouvelle console de CBS vient écraser techniquement tout ce qui s’était fait jusque là… l’argument de puissance d’Atari ne tient plus désormais.
En plus de sa puissance, la nouvelle venue propose Donkey Kong en bundle, la nouvelle coqueluche des joueurs. Malgré des adaptations arcade qualité, l’Atari 5200 ne sait pas se renouveler et souffre énormément de la concurrence.
Le crash de 1984 finira la moribonde console et dès l’été 1984, les dernières chaines de production arrêteront de tourner.
Cette mort très rapide n’aura pas permit à Atari de lancer sa console en dehors de son pays natal. Elle laisse tout de même de bonnes adaptations comme Qix, Moon Patrol, Space Invaders ou encore Dig Dug, mais le tout sens malheureusement beaucoup trop le déjà vu pour captiver le joueur de l’époque.
Atari 7800
Microprocesseur : MOS Technology 6502 à 1Mhz
Mémoire vive : 4 Ko
Prix : 690 F
En 1984, Atari ressort des cartons le projet de l’Atari 3200 System X. Le crash de 1984 fait rage, et le créateur de Pong est le premier touché. Son Atari 5200, sortie en hâte l’année précédente pour contrer les nouvelles arrivées que sont la Colecovision et l’Intellivision tombe au combat aux côtés de ses rivales.
La 5200 étant très critiquée, Atari revient en arrière et décide de reprendre le projet tant attendu de réelle suite à la 2600.
La 5200 étant déjà sortie, il faut logiquement changer le nom du projet, qui passe à 9000 Video Computer System. Mais ce 9000 ne voulant rien dire, on passera à un 7800 plus logique, tout simplement car c’est une 5200 compatible avec une 2600. Il suffi juste d’ajouter les deux chiffres.
Il est temps de se mettre au travail, et c’est en collaboration avec General Computer Corporation que sortira Maria, le processeur central de la future console. Il est prometteur, avec sa gestion de cent sprites et ses capacités graphiques plus que correctes. La forme de la console est revue en version beaucoup plus petite que pour la 5200, dont la taille était démesurée. Le point fort du projet est gardé : la compatibilité avec la 2600. Elle intègre un remake de Asteroid en mémoire morte.
Tout semble bon pour la nouvelle venue qui se voit posée sur les étals de certains revendeurs en 1984… Mais pour seulement 5 000 exemplaires ! Le sort s’acharne sur Atari. Warner, qui a acheté la firme quelques années plus tôt, la revend car elle perd trop d’argent : la 7800 est prometteuse mais n’a pas eu le temps de faire ses preuves ; la 2600 est vieille tandis que la 5200 est morte et enterrée. Reste les micros 400 et 800 qui ne se vendent pas assez au goût des dirigeants.
C’est alors qu’intervient une déflagration dans le monde de l’informatique et des jeux vidéo : c’est Jack Tramiel qui va racheter Atari ! Cet homme n’est autre que le fondateur de Commodore, mis à la porte très récemment de sa société. On imagine son sentiment de vengeance. Il mettra tout en œuvre pour faire perdurer sa santé financière, et arrivera avec bon nombre d’exigences et d’à priori qui feront grincer bien des dents. Certains reprochent à Tramiel de défendre plus son compte en banque plutôt que l’innovation technologique et l’avancée de l’entreprise.
Le clash vient principalement du point de vue de son nouveau dirigeant : il ne croit pas aux jeux vidéo sous forme de console, ni aux micros de type 8 bits. Il lance le développement de la gamme ST, et abandonne la 7800.
Devant le succès de Nintendo et sa NES sur un marché que tout le monde croyait mort, Tramiel revient sur sa décision et décide de relancer la 7800 pour voir un peu ce que cela peut donner. Les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur des prévisions de 1984, et bon nombre d’accessoires et de possibilités seront abandonnés. La plus intéressante est sans conteste la gamme ProLine avec principalement le ProLine Keyboard qui aurait permit de transformer la machine en micro-ordinateur.
La console sort amputée de son port série, exit ainsi les possibilités d’extensions prévues.
La machine sort avec onze jeux adaptés des classiques d’arcade de la firme. De très bonne facture, ils ne seront pas étrangers aux ventes honorables faites par la machine. Au passage, les manettes changent et deviennent des paddles avec une croix directionnelle bien plus pratique, et non plus les espèces de joysticks si peu pratiques. Et dire qu’en 1984 Atari ne croyait pas à cette croix directionnelle !
Mais le marché était déjà pris par Nintendo, et c’est le début de l’hégémonie des japonais face aux américains dans le monde du jeu vidéo.
La console fera son petit bout de chemin et connaîtra quelques dizaines de jeux, la plupart étant d’Atari. Le faible nombre de consoles Atari face à l’énorme quantité de Nes en circulation n’a pas poussé les éditeurs tiers à se mouiller.
L’atari 7800 mettra énormément de temps pour sortir en France, puisqu’il faut attendre 1991 pour la voir arriver. Vendue 690 francs, elle se pose comme l’entrée de gamme, et comme la console du pauvre. Raillée par la plupart des magazines, elles est affichée comme réservée aux plus jeunes et aux joueurs occasionnels. Avec des jeux annoncés entre 140 et 190 francs, nous sommes vraiment dans une gamme budget… Mais un budget pour des jeux anciens et pas toujours bien réalisés. La console souffre de son grand âge et ne connaît vraiment pas un grand succès dans le cœur des joueurs.
Elle s’éteindra sans que personne ne s’en rende vraiment compte, morte d’un manque de motivation d’Atari pour la faire vraiment décoller, et d’un statut d’ancêtre avant même sa sortie.
Suite dans un prochain poste pour ne pas encombrer.
Pour beaucoup plus d'informations, rendez-vous sur: Obsolete Tears.
EDIT: ajout d'une nouvelle sectiobn sur le premier post de ce topic: Récapitulatif de l'histoire des consoles de toutes origines.
Firestom a écrit :eqlazare a écrit :la Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements
c'etait pas pour contrer le piratage plutot ?
Ouch! Je crois qu'il est plus facile de pirater un disque qu'une casette non? Car les disques sont tous des mêmes dimensions tandis que les casettes varient en taille de cartouche et de "chip" de ROM.
bien sur, mais leur but etait quand meme de limiter le piratage.
leur dvd est un format special, ca se pirate, mais a moins grand echelle que le dvd, que tout le monde utilise que ce soit pour jouer ou les films.
c'est ce que disait la presse a l'epoque en tout cas.
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Halouc
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eqlazare a écrit :yoann007 a écrit :sûrement que Nintendogs ne se vendrait pas mieux qu'un Final Fantasy.Bogue2kw a écrit :Justement, si Nintendo avait sortie la Playstation... où en serions-nous aujourd'hui? Je me le demande...
... :(
je vois pas le rapportla Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements
c'etait pas pour contrer le piratage plutot ?
Oui et c'était aussi pour faire en sorte que les jeux soit plus moche que sur Ps2 et limiter le nombre de texture ou les rendres plus dégeullasse..
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Firestom
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eqlazare a écrit :Firestom a écrit :eqlazare a écrit :la Gamecube utilisant des CD compact pour, encore une fois, ammoindrir les temps de chargements
c'etait pas pour contrer le piratage plutot ?
Ouch! Je crois qu'il est plus facile de pirater un disque qu'une casette non? Car les disques sont tous des mêmes dimensions tandis que les casettes varient en taille de cartouche et de "chip" de ROM.
bien sur, mais leur but etait quand meme de limiter le piratage.
leur dvd est un format special, ca se pirate, mais a moins grand echelle que le dvd, que tout le monde utilise que ce soit pour jouer ou les films.
c'est ce que disait la presse a l'epoque en tout cas.
Mais du DATA, n'importe quelle sorte de DATA, peut être copié d'un endroit à l'autre même s'il est illisible avec un ordinateur. De plus, sur Gamecube, on utilise toujours des données hexadécimales, alors il suffit seulement de pouvoir le décoder et le tour est joué, un émulateur PC qui joue des jeux Gamecube. Alors je vais en venir à ma conclusion: Nintendo a voulu passé à la nouvelle technologie tout en amoindrissant les temps de chargement, qui était la marque de commerce de Nintendo.