Juno a écrit :Les QTE cassent complètement l'immersion: je n'ai pas l'impression de jouer, et je ne profite pas complètement de la scène (je pense notamment au moment ou le héros tente de se rappeler de la scène du resto, j'ai voulu examiner tous les éléments pour ne rien rater, et ben non fallait pas, j'ai loupe le QTE). De plus, les boutons a appuyer n'ont aucune logique par rapport a l'action! Le comble du ridicule est pendant les scènes de dialogue de l'oracle avec ses supérieurs. Pourquoi je dois appuyer sur des boutons? Je joue qui au juste?
C'est marrant je trouve au contraire que j'ai davantage l'impression de jouer :] Mais je pense aussi que la mise en scène y est pour beaucoup, notamment lors des séquences en temps limité comme quand le policier attend à la porte. Concernant la "logique" des boutons je pense tout le contraire de toi : quand tu prends le balai, par exemple, il me semble bien qu'il faut balayer le stick et non pas appuyer sur des boutons. Du coup j'ai même trouvé ça surprenant, car pour moi la QTE se résumait à pianoter "bêtement" et Fahrenheit a fait un effort de ce côté là.
C'est sûr que ce n'est pas toujours le cas, mais pour moi la QTE ne doit de toutes façons pas forcément être mimétique du geste accompli à l'écran, car ce serait justement se rapprocher de la jouabilité traditionnelle où chaque action est retranscrite par un geste "logique".
Juno a écrit :A aucun moment on ne réfléchit, tout est assisté.
C'est assez vrai, mais j'ai trouvé l'intérêt du jeu dans toutes les actions alternatives, qu'elles soient déterminantes ou non pour la suite.
Juno a écrit :Et puis même en le considérant juste comme un film, je vois pas ce qu'on peut retenir de lui
Moi je me souviens en avoir retenu une chose quand je l'ai fait : ses correspondances avec Matrix. Le héros qui ne sait pas où il est, complètement paumé, et qui finalement devient l'élu sachant se battre à la DBZ lors du combat de fin, j'ai trouvé ça frappant. Pareil pour la scène du bureau où le héros est poursuivi par des agents / des monstres.
Les seuls reproches que je ferais à Fahrenheit c'est "sa" fin assez molle ainsi que l'essoufflement dans l'action. La scène avec le policier et celle du bar entament remarquablement l'aventure, mais après ça, il ne reste que celle chez la voyante de
vraiment marquante.