[Test] Test de Wolfenstein II : The New Collossus : le plein

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La Rédaction
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[Test] Test de Wolfenstein II : The New Collossus : le plein

Message par La Rédaction »

Si la Switch fait le bonheur de ses possesseurs depuis bientôt 18 mois, il y a toutefois certains types de jeux cruellement absents de la plateforme Nintendo, et en premier lieu les jeux de type FPS. Déjà arrivé en sauveur avec le très réussi DOOM, Bethesda enfonce le clou et nous propose aujourd’hui son fameux Wolfenstein II : The New Collossus. Mais l’expérience d’un jeu aussi exigeant sur Switch reste-t-elle de qualité ? La Switch est-elle simplement capable de faire tourner de tels jeux ? Puissance Nintendo vous donne la réponse !

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gurtifus
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Message par gurtifus »

Attention, on peut aussi faire le jeu de façon furtive plutôt qu'en mode bourrin et ça rend la progression intéressante et variée.

Pour la difficulté, j'ai trouvé, pour l'instant, que le mode difficile était trop facile (profusion de munitions et de medikits).
Par contre, j'ai trouvé l'IA interressante car les ennemis ont plutôt tendance à se planquer et attendre que tu arrives pour t'embusquer plutôt que de se jeter comme des benets vers toi.
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xxifritxx
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Message par xxifritxx »

@gurtifus : si je comprends bien c'est un fps plus posé que DOOM.
Car je vois dans DOOM si tu va pas au contact c'est plus compliqué de réussir a gagner.
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sebiorg
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Message par sebiorg »

Je suis totalement en accord avec mon camarade Fred, ayant enfin pu me poser un peu pour jouer à ce titre sur Nintendo Switch.

Les différents épisodes de Wolfenstein ne font jamais vraiment dans la dentelle et cette sortie du second opus The New Colossus ne déroge pas à la règle. Avec son scénario et ses cinématiques un peu longues au départ pour nous plonger dans l’ambiance, quelques personnages stéréotypées et un peu allumées surtout du côté nazi, cette aventure dystopique va faire à nouveau couler le sang et les alliés de notre héros vont en baver, quand ils n’en perdent pas tout simplement la tête. On pourrait prendre peur au départ quand on découvre notre bon vieux héros William J. Blazkowicz vivant alors qu'on pensait qu'il avait trépassé à la fin du premier opus, mais il est vraiment mal en point au départ car devant recourir à un fauteuil roulant pour se déplacer. Autant vous dire que les premiers gunfights, où l'on fonce dans les descentes calé dans le fauteuil en abattant les nazis les uns après les autres, sont un peu étrange et une preuve supplémentaire que l'IA de l'ennemi est clairement défaillant (parce que franchement, louper un handicapé même surarmé dans des couloirs étroits, c'est que nous n'avons pas une armée d'élite en face de nous).

Le général Engel, femme totalement barrée et encore plus perverse que le bourreau du premier opus, reste convaincante, on pourrait trouver à redire sur d'autres personnages moins fouillés. Le climax est posé, les Nazis sont clairement de gros méchants dont nous prendrons un malin plaisir à écourter leur durée de vie. Violence oblige, le titre est clairement à réserver à un public adulte, pensez à respecter le PEGI 18 pour vos enfants.

Ayant pas mal joué à la version PC, techniquement, il faut être clair, si vous avez joué au jeu sur un gros PC ou même sur PS4 Pro, le downgrade est évident. Cela se remarque tout de suite au niveau de certaines textures (en particulier les genoux de notre héros au départ quand il est dans sa chaise roulante) ou même dans certaines cinématiques qui perdent en netteté (un peu étonnamment, notre première rencontre avec la grande méchante nazie montre un net voile de flou sur les visages, lorsqu’on joue en mode nomade). C’est donc clairement moins beau.

Cependant, le jeu ne se résume pas à être une baffe graphique sur grosses machines, le gameplay est réglé aux petits oignons et vraiment fun. A ce niveau, c’est un sans-faute réalisé par le studio Panic Button, avec des développeurs qui relèvent haut la main un nouveau défi qui semblait quasiment impossible à porter au départ. Oui, malgré le downgrade, les codeurs ont optimisé magnifiquement le portage pour le faire tourner à la fois console dockée mais surtout console en main. C’est clairement impressionnant de voir tourner avec ce niveau de qualité The New Colossus sur l’écran de sa Switch en se déplaçant, avec gestion gyroscopique de l’action pour viser efficacement. On oublie largement la qualité graphique en retrait pour prendre un véritable plaisir de jeu. Pour les amateurs du genre, c’est donc un excellent portage que reçoit la dernière console de Nintendo.

Si le jeu plafonne à 30 fps, il est vraiment agréable à prendre en main, à mon niveau j'ai joué essentiellement avec les Joy-Con qui répondent parfaitement en main (avec vibrations) et et j'ai tout de même effectué quelques parties sur la télé en tenant le Pro Controller. Les niveaux se succèdent avec une très bonne narration et un sens certain de la répartie. On sourit volontiers au cours de cette aventure où le gunfight prédomine. On apprécie au passage un très bon travail de doublage de la version française (vous reconnaîtrez aisément la voix de Patrick Poivey qui double Bruce Willis, une voix différente du premier épisode avec le décès en 2017 de Patrick Béthune qui officiait jusqu’à présent). Mais comme le premier épisode n’est pas présent sur la Nintendo Switch (et non prévu à priori selon Panic Button), de nombreux joueurs ne le remarqueront pas. Le jeu permet d'ailleurs d'en apprendre bien plus sur le passé douloureux de Blazco et de ses relations avec son père.

Collecter des badges qui vous donneront de nouveaux renseignements et surtout un plan des niveaux, ramasser les bandages et les kits de secours pour récupérer de la vitalité (où même obtenir un petit coup de super boost, de l’énergie en suppléant qui décroitra progressivement avec le temps) ou des munitions et des upgrades pour vos armes, voici ce qui vous occupera au cours de pérégrination, entre deux shoots de nazis et quelques mécaniques un peu plus corsées. Selon le niveau de difficulté choisi au départ, il y aura du challenge ! On parcourt les niveaux assez labyrinthiques au départ, plus ouverts par la suite, coupés par quelques cinématiques mettant en avant un des personnages clés de l’histoire, et on enchaîne l’action pendant une dizaine d’heures avant de clore l’aventure sur le sol américain, qui nous donnera l’occasion de faire le carton à New York, à la Nouvelle-Orléans, mais aussi par la Zone 52. Des clins d’œil scénaristiques qui reprennent certains lieux cultes de l’Amérique et ses travers.
Parmi les regrets, nous n’avons pas pu bénéficier sur la version Switch des 3 DLC sortis après le jeu : Les Chroniques de la Liberté, trois mini-épisodes disponibles via un Season Pass qui mettaient en guest trois personnages. Plutôt rentre dedans pour le premier DLC, plus furtif dans le second, et un troisième gars monté sur échasse pour le dernier. Mais il faut reconnaître que leur accueil critique a été plus que tiède pour cause de recyclage un peu trop important des décors, alors est-ce vraiment un mal ?

Une aventure qui n’est pas terminée puisque Wolfenstein Youngblood débarquant dans un peu moins d’un mois (26 juillet 2019) va poursuivre la narration de cette lutte contre les nazis via la progéniture de notre héros. Mais en attendant, ce Wolfenstein II : The New Colossus sur Nintendo Switch est un titre à chaudement recommander aux amateurs de FPS. Je l'avais acheté en promo il y a quelques mois et c'est un portage qui m'a clairement emballé. Alors quand on peut désormais le trouver en promotion à moins de 30 € dans sa version Switch, c'est clairement un achat à envisager sauf si le style vous rebute.
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