De la Nes à la Wii: que retenir?
- Kyubi
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C'est pas faux. On n'avait vraiment un catalogue étoffé et ce malgré l'oppression de Nintendo sur les tiers.Tgabs a écrit :En fait,si on regarde bien niveau diversité,un catalogue Snes me fait plus pensé actuellement,a un catalogue 360 que Wii.
C'est le bien que je souhaite a la wii,un catalogue tres riche,et varié (oui il en faut pour tout les gouts hein),mais j'aimerais avoir les gouts que j'aime aussi...
Il suffit de regarder ces deux vidéos que j'ai précèdemment posté.
C'est quand même super riche! Toutes les catégories de jeux sont là. Peut-être est-ce parce que Nintendo était seul véritable leader sur le marché... Si c'est bien ça on peut espérer un retour du jeu en masse sur Wii, et surtout du bon jeu.Moi-même a écrit :Et le meilleur 100 jeux super NES en 10 minutes, de la pur nostalgie qui fait du bien!
Ainsi que 100 jeux NES en 10minutes.
Car sur NES/SNES, faut dire que la difficulté était élevée et avec la montée du casual sur Wii ça peut ne pas faire remonter la pente Wii de ce coté là. Dommage que de tels jeux n'aient pas perdurés plus longtemps, à quand un Kid Icarus sur Wii?
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R.O.B: Robotic Operating Buddy
Je vous donne une série de vidéo sur ROB, le robot jouet de la NES.
On se rend compte qu'il était extrèmement bien conçue avec ses différents accessoires et les jeux qui lui était approprié.
http://fr.youtube.com/watch?v=1kqr_HFaPeI
Explication entière de ROB et de ses jeux.
http://fr.youtube.com/watch?v=IwVHIqW4Xf4
Publicité du pack NES+ROB.
http://fr.youtube.com/watch?v=JTU06WTNo0k
Publicité japonaise de ROB (c'est très japonais
)
http://fr.youtube.com/watch?v=rcxrecy__XQ
Démonstration des accessoires et de ROB lui-même.

Le robot de la Nes servait à jouer a des jeux comme Gyromite et Stack Up. Ce robot s'appelle ROB et il fallait l'utiliser pour realiser des actions à l'écran. Pour Gyromite, il fallait diriger le robot par le biais de la manette qui envoyait les infos par un flash de l'écran... ROB prenait une toupie, la mettait dans un trou qui la faisait tourner et il fallait la poser sur un socle qui appuyait sur le bouton de la manette N°2 que tenait le robot... En appuyant sur le bouton, le robot faisait monter ou descendre des poteaux qui empechaient le joueur de passer...
En bref, il fallait etre synchro et c'était plutôt difficile, donc le robot à fini par prendre la poussiere et le jeu se jouait surtout à deux (un qui controle le robot et l'autre qui s'occupe des poteaux), ce qui entrainait souvent des gueulantes plutôt correctes (rarement par inadvertance si vous voyez ce que je veux dire ...).
Pour parfaire parfaitement votre culture NES, je vous conseille d'aller sur ce site. Tout est expliqué avec détail.
Je vous donne une série de vidéo sur ROB, le robot jouet de la NES.
On se rend compte qu'il était extrèmement bien conçue avec ses différents accessoires et les jeux qui lui était approprié.
http://fr.youtube.com/watch?v=1kqr_HFaPeI
Explication entière de ROB et de ses jeux.
http://fr.youtube.com/watch?v=IwVHIqW4Xf4
Publicité du pack NES+ROB.
http://fr.youtube.com/watch?v=JTU06WTNo0k
Publicité japonaise de ROB (c'est très japonais

http://fr.youtube.com/watch?v=rcxrecy__XQ
Démonstration des accessoires et de ROB lui-même.

Le robot de la Nes servait à jouer a des jeux comme Gyromite et Stack Up. Ce robot s'appelle ROB et il fallait l'utiliser pour realiser des actions à l'écran. Pour Gyromite, il fallait diriger le robot par le biais de la manette qui envoyait les infos par un flash de l'écran... ROB prenait une toupie, la mettait dans un trou qui la faisait tourner et il fallait la poser sur un socle qui appuyait sur le bouton de la manette N°2 que tenait le robot... En appuyant sur le bouton, le robot faisait monter ou descendre des poteaux qui empechaient le joueur de passer...
En bref, il fallait etre synchro et c'était plutôt difficile, donc le robot à fini par prendre la poussiere et le jeu se jouait surtout à deux (un qui controle le robot et l'autre qui s'occupe des poteaux), ce qui entrainait souvent des gueulantes plutôt correctes (rarement par inadvertance si vous voyez ce que je veux dire ...).
Pour parfaire parfaitement votre culture NES, je vous conseille d'aller sur ce site. Tout est expliqué avec détail.
je comparerais plutot la nes a la ps2 (les jeux nintendo en moins).
ouai c'etait une ps2 avec les jeux nintendo en plus, le reve quoi p.
les jeux qui m'ont marqué sur nes :
- mario bros, mon premier jeu, je trouvais ca magique.
- nintendo word cup : un jeu de foot exellent.quand on appuyait sur A et B
en meme temps ca declenchait une retournée acrobatique et ca faisait une super frappe, chaque pays avait une super frappe differente.on pouvait aussi declencher les super frappes en tirant au bout d'un certain nombres de pas (pour la france c'etait 5 pas je crois). on pouvait "tuer" les joueurs adverses, en leur tirant dessus, au bout de 2/3 tirs sur eux, ils restaient couchés ^^.je me rapelle que je me faisait des match ou mon but etait de "tuer" le plus de joueurs possibles ^^
- zelda 1 (j'ai pas aimé le 2)
j'avais aussi double dragon et batman, mais ca m'a moins marqué que les 3 du dessus.
j'avais d'autres jeux encore, mais je les ai totalement oubliés.
edit : et j'avais aucun skill, j'arrivais rarement a finir mes jeux ^^
batman jamais fini, double dragon fini une seule fois.
ouai c'etait une ps2 avec les jeux nintendo en plus, le reve quoi p.
les jeux qui m'ont marqué sur nes :
- mario bros, mon premier jeu, je trouvais ca magique.
- nintendo word cup : un jeu de foot exellent.quand on appuyait sur A et B
en meme temps ca declenchait une retournée acrobatique et ca faisait une super frappe, chaque pays avait une super frappe differente.on pouvait aussi declencher les super frappes en tirant au bout d'un certain nombres de pas (pour la france c'etait 5 pas je crois). on pouvait "tuer" les joueurs adverses, en leur tirant dessus, au bout de 2/3 tirs sur eux, ils restaient couchés ^^.je me rapelle que je me faisait des match ou mon but etait de "tuer" le plus de joueurs possibles ^^
- zelda 1 (j'ai pas aimé le 2)
j'avais aussi double dragon et batman, mais ca m'a moins marqué que les 3 du dessus.
j'avais d'autres jeux encore, mais je les ai totalement oubliés.
edit : et j'avais aucun skill, j'arrivais rarement a finir mes jeux ^^
batman jamais fini, double dragon fini une seule fois.
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Je trouve ta comparaison NES/PS2 correcte mais seulement en terme de jeux. Car en soit, les deux consoles étaient d'un monde différent si j'ose dire.
Clair que tous les jeux NES, SNES, remis à jour ferait un grand bien à la wii. Notamment en nombre de jeux de qualité qui sont il faut dire assez peu nombreux sur Wii. Je parlais de Kid Icarus mais il y en a d'autres. Et avec la montée en puissance de la Wii on peut sans nul doute espérer un catalogue riche et variés. Je crois ça largement possible.
Je vous prépare le dossier SNES pour demain.
Clair que tous les jeux NES, SNES, remis à jour ferait un grand bien à la wii. Notamment en nombre de jeux de qualité qui sont il faut dire assez peu nombreux sur Wii. Je parlais de Kid Icarus mais il y en a d'autres. Et avec la montée en puissance de la Wii on peut sans nul doute espérer un catalogue riche et variés. Je crois ça largement possible.
Je vous prépare le dossier SNES pour demain.

C'est pas celui ou les footbaleurs etait tout gros?eqlazare a écrit :je comparerais plutot la nes a la ps2 (les jeux nintendo en moins).
ouai c'etait une ps2 avec les jeux nintendo en plus, le reve quoi p.
les jeux qui m'ont marqué sur nes :
- mario bros, mon premier jeu, je trouvais ca magique.
- nintendo word cup : un jeu de foot exellent.quand on appuyait sur A et B
en meme temps ca declenchait une retournée acrobatique et ca faisait une super frappe, chaque pays avait une super frappe differente.on pouvait aussi declencher les super frappes en tirant au bout d'un certain nombres de pas (pour la france c'etait 5 pas je crois). on pouvait "tuer" les joueurs adverses, en leur tirant dessus, au bout de 2/3 tirs sur eux, ils restaient couchés ^^.je me rapelle que je me faisait des match ou mon but etait de "tuer" le plus de joueurs possibles ^^
- zelda 1 (j'ai pas aimé le 2)
j'avais aussi double dragon et batman, mais ca m'a moins marqué que les 3 du dessus.
j'avais d'autres jeux encore, mais je les ai totalement oubliés.
edit : et j'avais aucun skill, j'arrivais rarement a finir mes jeux ^^
batman jamais fini, double dragon fini une seule fois.
Trop terrible ce jeu,50 buts dans une partie...des buts d'anthologie !
Pas mal ton Topic Kyubi 
Bon ca manque un peu d'histoire autour de la politique (Dictature ?) de Nintendo a l'epoque de la NES (distribution selective des cartouche vierge pour les editeurs, royalties...)
Ton topic y gagnerais dans le sens "encyclopedique" et c'est un passage obliger pour traduire la situation de l'epoque

Bon ca manque un peu d'histoire autour de la politique (Dictature ?) de Nintendo a l'epoque de la NES (distribution selective des cartouche vierge pour les editeurs, royalties...)
Ton topic y gagnerais dans le sens "encyclopedique" et c'est un passage obliger pour traduire la situation de l'epoque

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Merci pour tes compliments (à toi aussi Nadrien) et tes commentaires.sakuragi a écrit :Pas mal ton Topic Kyubi
Bon ca manque un peu d'histoire autour de la politique (Dictature ?) de Nintendo a l'epoque de la NES (distribution selective des cartouche vierge pour les editeurs, royalties...)
Ton topic y gagnerais dans le sens "encyclopedique" et c'est un passage obliger pour traduire la situation de l'epoque
Je vais transformer le 1er post de ce topic en une sorte d'encyclopédie afin de regrouper tous les dossiers crées (vous pouvez faire ceux de votre choix si le coeur vous en dit) et je reporte le dossier SNES de demain à mercredi afin d'approfondir à la place la dictature de Nintendo avec les tiers à l'époque NES.
Je vais grandement m'aider des dossiers créés par PN si vous n'y voyez aucun inconvénient.
Et voila c'est fait.

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Je ne suis pas newser Delattre. J'ai décidé au dernier moment de ne pas proposer ma candidature à Xavier, et ce à cause du Lycée qui me prend assez de temps comme ça.delattre a écrit :J'y pense maintenant que tu es niewseur de PN, pourquoi tu ne proposes pas tes dossiers sur le site comme news.
Par contre, je dis pas non si les newser PN veulent bien mettre mes dossiers en news ou en autres formes.

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Nintendo et les tiers à l'époque NES: de bons rapports?
Avec l'arrivée de Super Mario Bros au Japon, les ventes explosent. Yamauchi (patron de Nintendo) s'inquiète de la pénurie de logiciels devant un tel succès mais malgré cela il refuse encore et toujours l'arrivée d'éditeurs-tiers sur sa console.
Le jeux vidéo est en effet un marché à conquérir et beaucoup de dévellopeurs ont flairé le bon filon. Leur demande à Nintendo est simple: dévelloper sur Famicom.
Mais Yamauchi s'entète, donnant comme seul excuse le fait que Nintendo veut garder une certaine qualité des jeux famicom, de tous les jeux Famicom. On sait pourtant que Nintendo veut à tout prix garder le controle du logiciel, un controle qui peut vite être perdu, faisant par conséquent très mal à Nintendo qui se repose entièrement sur ces jeux qui lui font gagner tant de profits.
La sympathie Nintendo-Tiers ne sera donc pas pour tout de suite...
Yamauchi est craint. Pour la petite anecdote, son surnom est "Mother Brain", en rapport avec le boss de fin du premier Métroid.
Pourtant il doit se résoudre contre son gré à laisser une place aux éditeurs-tiers qui peuvent proposer des jeux de grande qualité.
Certains dévellopeurs deviennent partenaires de Nintendo mais Yamauchi décide d'imposer une pression économique énorme sur ces tiers. Les droits à payer sont énormes, ils atteignent en effet 20% du prix de vente d'un jeu, mais les ventes sont là. Elément déterminant ! Namco et Hudson seront les premiers à signer une entente avec Nintendo. Leurs jeux se vendront par centaines de milliers, Namco avec Xevious (1.5 millions de cartouches vendues), Hudson avec Road Runner (un million de jeux). Konami, en devenant un licensié Nintendo, fait exploser son chiffre d'affaires : ses ventes augmentent de 2500% entre 1987 et 1991, alors que le chiffre d'affaires passe de 10 millions de dollars à 300 millions de dollars pendant la même période.
Autant dire que tout ca ne plaît pas trop à Yamauchi, dont le désir est de conserver le contrôle des jeux paraissant sur la Famicom. Yamauchi fait en sorte que les contrats soient terriblement contraignants : les licensiés développent des jeux que Nintendo produira sur cartouche par tranche de 10.000 unités que les société doivent payer comptant. Nintendo prend 2000 yen de royalties sur chaque cartouche vendue, quel que soit le nombre de jeux finalement acquis par les consommateurs. Si ce système à l'avantage de limiter les mauvais jeux, il est vu par certains comme un moyen de Nintendo de limiter la concurrence en freinant la production d'un jeu qui marcherait trop fort ou dont l'éditeur serait en froid avec Big N. Et alors que les éditeurs prennent des risques énormes, l'argent coule à flots dans les caisses de Nintendo, qui n'a presque rien à faire, et qui n'a surtout aucun risque à prendre.
Nintendo vient donc de trouver le filon parfait! Si jamais un jeu se vend en quantité exponentiel c'est le pactol pour la firme et si un jeu fait un flop total, Nintendo s'en lave les mains car elle ne perd rien.
Malgré les loudes "taxes" imposés aux dévellopeurs les éditeurs tiers vont être de plus en plus nombreux : 17 en 1985, 30 en 1986, 50 en 1988, puis 70 en 1990. Ceux qui se plaignent du système accepté par tous sont ceux qui n'ont pas recu l'aval de Nintendo : Yamauchi répétera souvent que les éditeurs qui contestent le système sont juste jaloux du pactole généré par le succès d'un jeu Famicom. C'est dire la politique!
Dragon Quest, dévellopé par Enix, est commandé à 760 000 cartouches. Le phénomène est énorme! Pour la première fois, un journal japonais publie son avis sur un jeu à savoir Dragon Quest. Les ventes explosent et les Dragon Quest 2, 3 et 4 provoquent l'hystérie chez les fans. Les jeux se
vendent comme des petits pains. Le journal en question est désormais lu par 18 millions de personnes! Cela donnera d'ailleurs des idées, et 7 nouveaux magazines vont faire leur apparition, tous dédiés à des jeux Famicom. Nintendo va d'ailleurs user et abuser de ce système, en en contrôlant plus ou moins tout : Nintendo fournit les jeux, Nintendo contrôle les articles, Nintendo authorise la publication de ces articles. Lorsque Hacker International (voir plus bas) fait passer une publicité dans le magazine Family Computer, Yamauchi est fou de rage, et ne manque pas de le faire savoir aux responsables du journal : s'attirer les foudres de Mother Brain, c'est tuer le journal. Hacker ne diffusera plus de pub dans le magazine, et cet exemple témoigne bien du fait que Nintendo surveille et contrôle tout.
Nintendo passe par la suite un contrat de 5 ans avec Namco, réduisant les couts de décellopement pour cet éditeurs-tiers. Mais 5 ans ça passe vite et Nintendo se refuse à signer un nouveau contrat. Nakamura, président de Namco, est bien évidemment fou de rage, mais on ne claque pas la porte à ce qui vous fait réaliser 40% de votre chiffre d'affaires. Pourtant, Nakamura jouera à la guerre de tranchées, en attaquant indirectement Nintendo et Yamauchi comme il le fait dans une interview accordée au journal Nippon Keisa Shimbun, la bible de l'actualité économique nippone. Il dira notamment :
Une fois encore Nintendo sort gagnante de sa politique...
Tout va bien pour Nintendo donc. Enfin non pas vraiment... La multiplication d'éditeurs-tiers sur la Famicom fait augmenter considérablement le nombre de jeux moyens ou médiocres sur la machine. Et ça, ça ne plait pas du tout à Yamauchi qui désirait avant tout garder une certaine qualité dans ses logiciels. Le directeur de Nintendo ne voit alors qu'une seule solution: limiter le nombre de jeux par éditeurs. Ainsi ils pourraient mieux se consacrer à un jeu, afin qu'il soit de bonne qualité. Autant dire que ça ne plait pas à tout le monde...
Nintendo doit aussi faire face à une pénurie de puces électroniques, et doit donc aussi rationner le nombre de cartouches attribuées. Plus d'un éditeur contestera la répartition faite par Nintendo, une répartition jugée équitable par Nintendo, beaucoup moins si l'on en juge les commentaires acerbes des éditeurs. Manque de chance pour eux, la cartouche est procédée pour en empêcher la copie. Sans ce système de protection, le jeu ne tourne pas. Bref, sans l'aval de Yamauchi, on ne publie pas sur Nintendo.
C'est pourtant ce que va essayer de faire une société appelée Hacker International, qui n'a pas les reins assez solides pour pouvoir payer les royalties énormes demandées par Nintendo, ni de payer comptant 10.000 cartouches ! Et puis de toute facon, jamais Yamauchi ne cautionnerait de son visa la publication d'un jeu érotique, spécialité de cet éditeur d'un genre très spécial. Hacker Int. trouvera malgré tout un moyen de contourner le système de sécurité inclus dans la console et dans les jeux, et pourra ainsi, pour la plus grande joie des pervers du pays, vendre entre 30 et 50.000 exemplaires de ses jeux.
On peut donc dire que Nintendo a fait des choses assez peu louables durant l'age d'or de la Famicom. Mais de toute façon cette machine se sent trop à l'étroit dans l'archipel Japonaise, il est grand temps que la NES voit le jour et conquérisse le monde entier!
Voila, je me suis principalement aidé des dossiers PN. J'en ai recopié certains passages. J'ai en effet trouvé inutile d'aller chercher sur d'autres sites alors que tout était parfaitment expliqué ici
.
Avec l'arrivée de Super Mario Bros au Japon, les ventes explosent. Yamauchi (patron de Nintendo) s'inquiète de la pénurie de logiciels devant un tel succès mais malgré cela il refuse encore et toujours l'arrivée d'éditeurs-tiers sur sa console.
Le jeux vidéo est en effet un marché à conquérir et beaucoup de dévellopeurs ont flairé le bon filon. Leur demande à Nintendo est simple: dévelloper sur Famicom.
Mais Yamauchi s'entète, donnant comme seul excuse le fait que Nintendo veut garder une certaine qualité des jeux famicom, de tous les jeux Famicom. On sait pourtant que Nintendo veut à tout prix garder le controle du logiciel, un controle qui peut vite être perdu, faisant par conséquent très mal à Nintendo qui se repose entièrement sur ces jeux qui lui font gagner tant de profits.
La sympathie Nintendo-Tiers ne sera donc pas pour tout de suite...
Yamauchi est craint. Pour la petite anecdote, son surnom est "Mother Brain", en rapport avec le boss de fin du premier Métroid.
Pourtant il doit se résoudre contre son gré à laisser une place aux éditeurs-tiers qui peuvent proposer des jeux de grande qualité.
Certains dévellopeurs deviennent partenaires de Nintendo mais Yamauchi décide d'imposer une pression économique énorme sur ces tiers. Les droits à payer sont énormes, ils atteignent en effet 20% du prix de vente d'un jeu, mais les ventes sont là. Elément déterminant ! Namco et Hudson seront les premiers à signer une entente avec Nintendo. Leurs jeux se vendront par centaines de milliers, Namco avec Xevious (1.5 millions de cartouches vendues), Hudson avec Road Runner (un million de jeux). Konami, en devenant un licensié Nintendo, fait exploser son chiffre d'affaires : ses ventes augmentent de 2500% entre 1987 et 1991, alors que le chiffre d'affaires passe de 10 millions de dollars à 300 millions de dollars pendant la même période.
Autant dire que tout ca ne plaît pas trop à Yamauchi, dont le désir est de conserver le contrôle des jeux paraissant sur la Famicom. Yamauchi fait en sorte que les contrats soient terriblement contraignants : les licensiés développent des jeux que Nintendo produira sur cartouche par tranche de 10.000 unités que les société doivent payer comptant. Nintendo prend 2000 yen de royalties sur chaque cartouche vendue, quel que soit le nombre de jeux finalement acquis par les consommateurs. Si ce système à l'avantage de limiter les mauvais jeux, il est vu par certains comme un moyen de Nintendo de limiter la concurrence en freinant la production d'un jeu qui marcherait trop fort ou dont l'éditeur serait en froid avec Big N. Et alors que les éditeurs prennent des risques énormes, l'argent coule à flots dans les caisses de Nintendo, qui n'a presque rien à faire, et qui n'a surtout aucun risque à prendre.
Nintendo vient donc de trouver le filon parfait! Si jamais un jeu se vend en quantité exponentiel c'est le pactol pour la firme et si un jeu fait un flop total, Nintendo s'en lave les mains car elle ne perd rien.
Malgré les loudes "taxes" imposés aux dévellopeurs les éditeurs tiers vont être de plus en plus nombreux : 17 en 1985, 30 en 1986, 50 en 1988, puis 70 en 1990. Ceux qui se plaignent du système accepté par tous sont ceux qui n'ont pas recu l'aval de Nintendo : Yamauchi répétera souvent que les éditeurs qui contestent le système sont juste jaloux du pactole généré par le succès d'un jeu Famicom. C'est dire la politique!
Dragon Quest, dévellopé par Enix, est commandé à 760 000 cartouches. Le phénomène est énorme! Pour la première fois, un journal japonais publie son avis sur un jeu à savoir Dragon Quest. Les ventes explosent et les Dragon Quest 2, 3 et 4 provoquent l'hystérie chez les fans. Les jeux se
vendent comme des petits pains. Le journal en question est désormais lu par 18 millions de personnes! Cela donnera d'ailleurs des idées, et 7 nouveaux magazines vont faire leur apparition, tous dédiés à des jeux Famicom. Nintendo va d'ailleurs user et abuser de ce système, en en contrôlant plus ou moins tout : Nintendo fournit les jeux, Nintendo contrôle les articles, Nintendo authorise la publication de ces articles. Lorsque Hacker International (voir plus bas) fait passer une publicité dans le magazine Family Computer, Yamauchi est fou de rage, et ne manque pas de le faire savoir aux responsables du journal : s'attirer les foudres de Mother Brain, c'est tuer le journal. Hacker ne diffusera plus de pub dans le magazine, et cet exemple témoigne bien du fait que Nintendo surveille et contrôle tout.
Nintendo passe par la suite un contrat de 5 ans avec Namco, réduisant les couts de décellopement pour cet éditeurs-tiers. Mais 5 ans ça passe vite et Nintendo se refuse à signer un nouveau contrat. Nakamura, président de Namco, est bien évidemment fou de rage, mais on ne claque pas la porte à ce qui vous fait réaliser 40% de votre chiffre d'affaires. Pourtant, Nakamura jouera à la guerre de tranchées, en attaquant indirectement Nintendo et Yamauchi comme il le fait dans une interview accordée au journal Nippon Keisa Shimbun, la bible de l'actualité économique nippone. Il dira notamment :
Nakamura dit ainsi tout haut ce que tout le monde pense tout bas : mais on n'attaque pas Nintendo, on n'attaque pas ainsi M. Yamauchi, ca tient du suicide. En fait, Nakamura espérait qu'un nouveau venu, Sega, pourrait faire tomber Nintendo de son piédestal : la Megadrive avait largement de quoi séduire un large public. Mais les ventes sur Famicom et celles sur Megadrive sont bien différentes, et c'est en rampant, tête basse, que Namco reviendra vers Nintendo. Au Japon, si Nakamura échoue dans une opération, personne n'autre ne s'y risquera jamais."l'industrie du jeu vidéo est encore jeune. Je voudrais qu'elle grandisse dans un climat sain... Nintendo monopolise le marché, ce qui est malsain pour l'avenir de cette industrie... Nintendo devrait se considérer comme le leader de l'industrie du jeu vidéo et accepter la responsabilité qui en découle.".
Une fois encore Nintendo sort gagnante de sa politique...
Tout va bien pour Nintendo donc. Enfin non pas vraiment... La multiplication d'éditeurs-tiers sur la Famicom fait augmenter considérablement le nombre de jeux moyens ou médiocres sur la machine. Et ça, ça ne plait pas du tout à Yamauchi qui désirait avant tout garder une certaine qualité dans ses logiciels. Le directeur de Nintendo ne voit alors qu'une seule solution: limiter le nombre de jeux par éditeurs. Ainsi ils pourraient mieux se consacrer à un jeu, afin qu'il soit de bonne qualité. Autant dire que ça ne plait pas à tout le monde...
Nintendo doit aussi faire face à une pénurie de puces électroniques, et doit donc aussi rationner le nombre de cartouches attribuées. Plus d'un éditeur contestera la répartition faite par Nintendo, une répartition jugée équitable par Nintendo, beaucoup moins si l'on en juge les commentaires acerbes des éditeurs. Manque de chance pour eux, la cartouche est procédée pour en empêcher la copie. Sans ce système de protection, le jeu ne tourne pas. Bref, sans l'aval de Yamauchi, on ne publie pas sur Nintendo.
C'est pourtant ce que va essayer de faire une société appelée Hacker International, qui n'a pas les reins assez solides pour pouvoir payer les royalties énormes demandées par Nintendo, ni de payer comptant 10.000 cartouches ! Et puis de toute facon, jamais Yamauchi ne cautionnerait de son visa la publication d'un jeu érotique, spécialité de cet éditeur d'un genre très spécial. Hacker Int. trouvera malgré tout un moyen de contourner le système de sécurité inclus dans la console et dans les jeux, et pourra ainsi, pour la plus grande joie des pervers du pays, vendre entre 30 et 50.000 exemplaires de ses jeux.
On peut donc dire que Nintendo a fait des choses assez peu louables durant l'age d'or de la Famicom. Mais de toute façon cette machine se sent trop à l'étroit dans l'archipel Japonaise, il est grand temps que la NES voit le jour et conquérisse le monde entier!
Voila, je me suis principalement aidé des dossiers PN. J'en ai recopié certains passages. J'ai en effet trouvé inutile d'aller chercher sur d'autres sites alors que tout était parfaitment expliqué ici

- Kyubi
- Silver Mario
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- Inscription : lun. 09 juil. 2007 - 09:22
- Localisation : Nantes ou La Tourlandry. (y)
Encore merci!Nadrien a écrit :Encore bravo !

Cet aprem ou plus tard dans la matinée je m'attaque aux jeux NES, les jeux marquants quoi.
Si jamais vous pensez que j'ai oublié de faire un point important (comme le dossier éditeurs-tiers/Nintendo à l'époque NES, point que m'a rappelé Sakuragi) dites le moi ou faites le vous même. L'important c'est que le tout soit très précis.
Pour donner un avis personnel sur mon dossier, j'ai vraiment trouvé l'attitude de Nintendo dégueulasse. Ils ont surement fait couler plus d'une boite avec cette dictature.
Mais c'est vrai qu'ils ont eu raison de limiter les éditeurs en jeux médiocres, là-dessus c'est tout à leur honneur!