Billet : l'étrange Noël de M. Nintendo
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- Silicon Mario
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Déjà stop les mots "Anglais" bien péteux. Ca me gonfle de lire ce genre de mot pour faire genre le gars qui réfléchi plus que les autres. Sinon le jeux vidéo n'est pas et ne sera jamais un art. Certains jeux oui car ils adoptent une approche artistique (ICO par exemple) mais le jeux vidéo en lui même reste avant tout qu'un divertissement.Asleer a écrit : Prenons l'exemple des BD ou plus particulièrement des comics books. Durant des décennies, les comics Marvel et DC ont pu être apprécié par tout un tas de personnes. Puis, tout à coup, la popularité des comic a commencé à chuter. Si on regarde bien, l'arrivée de différents comics beaucoup plus violents et noirs peut coïncider avec cette baisse. Les passionnés de comics étaient tout à fait heureux de ce changement, mais ce dernier a aliéné une partie du public. Aujourd'hui, quand on regarde les films tirés des comics books, lesquels font des succès? Les super-héros de Marvel (Iron Man, Hulk) et DC (Batman) ou encore les comics plus violents comme Kick-Ass? Bien sûr, les critiques ont salué Kick-Ass comme une excellente adaptation d'une bonne BD, mais il a fait un flop parce qu'écouter les passionnés est un obstacle. Si on demande à la population si la BD de Kick-Ass est un art, que répondront-ils? Et par rapport à Astérix disons? La seule façon qu'une chose soit considéré par la majorité comme un art c'est en rendant cet "art" plus mainstream.
Après je ne suis pas un spécialiste de comics mais je pense pas qu'on peut le comparer aux jeux vidéo. Qu'il y est un changement de goût, d'attente, de style, c'est normal et le jeu vidéo là toujours eu aussi. Il y a eu des époques ou des genres dominaient pour violemment chuter la génération suivante. Je pense au BM'A qui est mort à l'époque 32/64bits pour reprendre des couleurs sur cette génération, au RPG qui décline depuis la début de la génération alors qu'il était l'étendard des consoles 128 bits.
On ne passe pas d'un restaurant gastronomique Français a un restaurant gastronomique Italien. Non le public classique est bien passer du restaurant Français au restaurant Italien mais ils sont de plus en plus a se plaindre car Mac Donald ferme les restaurant un par un pour attirer un public de mal bouffe qui se fou complètement de manger bien.
Elle est là, la réalité....
Maintenant stop la branlette Maslstrom. Ce pseudo raël des nsexes a bien souvent démontré qu'il avait la haine qu'en il parlait de la concurence.
Salut,
Aussi, mon exemple des BD de super-héros était uniquement là pour montrer que quand on donne au marché des trucs qu'il ne veut pas (dans ce cas-ci, des BD plus violentes), et bien le marché réagit de manière négative. Bien sûr, ces BD ont été salué par les passionnés parce qu'elles correspondaient à l'idée qu'ils se faisaient du futur de ce média. L'industrie a suivi et aujourd'hui, seul les passionnés lisent encore ce genre de BD.
Voilà,
Asleer
Désolé pour les anglicismes. Je viens du Québec et ici il est tout à fait normal de mélanger de mélanger les mots des deux langues. Aussi, il faut savoir que les bandes dessinés de super-héros sont appelé des comics dans mon coin d'où l'utilisation du mot.Halouc a écrit : Déjà stop les mots "Anglais" bien péteux. Ca me gonfle de lire ce genre de mot pour faire genre le gars qui réfléchi plus que les autres. Sinon le jeux vidéo n'est pas et ne sera jamais un art. Certains jeux oui car ils adoptent une approche artistique (ICO par exemple) mais le jeux vidéo en lui même reste avant tout qu'un divertissement.
Mais les RPG, ont-ils changé entre les deux générations? Est-ce que les développeurs leur ont ajoutés des trucs comme plus d'histoire, etc? Peut-être que si les RPG n'avait pas changé, ils seraient encore très populaires aujourd'hui.Halouc a écrit :Après je ne suis pas un spécialiste de comics mais je pense pas qu'on peut le comparer aux jeux vidéo. Qu'il y est un changement de goût, d'attente, de style, c'est normal et le jeu vidéo là toujours eu aussi. Il y a eu des époques ou des genres dominaient pour violemment chuter la génération suivante. Je pense au BM'A qui est mort à l'époque 32/64bits pour reprendre des couleurs sur cette génération, au RPG qui décline depuis la début de la génération alors qu'il était l'étendard des consoles 128 bits.
Aussi, mon exemple des BD de super-héros était uniquement là pour montrer que quand on donne au marché des trucs qu'il ne veut pas (dans ce cas-ci, des BD plus violentes), et bien le marché réagit de manière négative. Bien sûr, ces BD ont été salué par les passionnés parce qu'elles correspondaient à l'idée qu'ils se faisaient du futur de ce média. L'industrie a suivi et aujourd'hui, seul les passionnés lisent encore ce genre de BD.
Mais est-ce que c'est mal manger que les gens veulent? Ou est-ce que c'est manger rapidement pour pas cher quelque chose qui a pour eux bon goût?Halouc a écrit :On ne passe pas d'un restaurant gastronomique Français a un restaurant gastronomique Italien. Non le public classique est bien passer du restaurant Français au restaurant Italien mais ils sont de plus en plus a se plaindre car Mac Donald ferme les restaurant un par un pour attirer un public de mal bouffe qui se fou complètement de manger bien.
Elle est là, la réalité....
Tiens, et toi tu n'as jamais montré que tu avais la haine envers Nintendo? Bien sûr qu'il n'aime pas la stratégie de la concurrence puisque pour lui, elle condamne un divertissement qu'il aime à rester une niche pour joueurs passionnés.Halouc a écrit :Maintenant stop la branlette Maslstrom. Ce pseudo raël des nsexes a bien souvent démontré qu'il avait la haine qu'en il parlait de la concurence.
Voilà,
Asleer

- Gontrand00
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Où est le rapport ? Je viens aussi du Québec et je parle pas la moitié d'une langue. Y'a rien de normal, le Québec est une province francophone, et non à la botte des USA et des anglophones.Asleer a écrit :Salut,
Désolé pour les anglicismes. Je viens du Québec et ici il est tout à fait normal de mélanger les mots des deux langues. Aussi, il faut savoir que les bandes dessinés de super-héros sont appelé des comics dans mon coin d'où l'utilisation du mot.
Sinon, j'aurais envie de dire aussi stop la branlette, mais ça sert à rien avec toi. Tu vas troller pendant des pages pour me prouver que tu as raison de dire qu'il faut mieux choisir un jeu de 15h où il faut jouer à coup de petites sessions de jeux qu'un jeu où il faut s'investir. C'est parfaitement le genre de discours à la con que Nintendo essaye (et fait) gober à des millions de gens depuis 4 ans. Puisque c'est un discours à la con, si ceux qui l'écoutent le gobent, ils deviennent nécessairement con.
Voilà,
Gontrand00.

What if deja vu means you actually died and are returning to your last checkpoint ?
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- Silicon Mario
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Je n'ai pas dis que c'est mal mais qu'il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Si les gens veulent manger de la merde et si la gastronomie doit disparaitre alors j'arrêterais d'aller dans un restaurant.Mais est-ce que c'est mal manger que les gens veulent? Ou est-ce que c'est manger rapidement pour pas cher quelque chose qui a pour eux bon goût?
En simple, si le standard d'une console soit être une Wii Bis, et bien je n'achèterais plus de console et je ne parlerais jamais de révolution. Je verrai juste que l'âge d'or du jeux vidéo est mort, que le média est tombé bien bas et qu'il n'est plus qu'un sous média qui ne vie que pour le pognon.
Alors oui il aura gagné en popularité mais en sacrifiant sa crédibilité.
Salut,
Oh et merci pour l'hommage à ma mise en page, ça fait plaisir d'être apprécié!
Voilà,
Asleer
Alors bravo à toi, l'esprit de la loi 101 te remercie. Personnellement, je préfère utiliser des mots anglais qui ont pour moi un sens bien déterminé que de trouver des traductions vaseuses en anglais (encore que dans le paragraphe où Halouc m'accusé d'utiliser les anglicismes, je n'ai utilisé que comic books et mainstream). Néanmoins, étant donné que la théorie de la disruption n'a pas de traduction française très connu, les termes anglais sont les seuls que je connais, désolé.Gontrand00 a écrit :Où est le rapport ? Je viens aussi du Québec et je parle pas la moitié d'une langue. Y'a rien de normal, le Québec est une province francophone, et non à la botte des USA et des anglophones.
Oh et merci pour l'hommage à ma mise en page, ça fait plaisir d'être apprécié!

La gastronomie (ou le hardcore gaming sur on prend cette situation comme exemple) ne disparaitra pas. Par contre, elle prendra simplement sa place dans le marché comme les émissions de fiction ont leur place à la télé au milieu des émissions de variétés, de cuisine, d'information, les documentaires, etc. Il y aura toujours des gens qui voudront des jeux plus développés et je ne dis pas qu'il faut totalement les faire disparaître. Seulement qu'il faut arrêter de penser que c'est la seule façon d'avoir un jeu de qualité et que cette catégorie de jeux doit primer sur toutes les autres.Halouc a écrit :Je n'ai pas dis que c'est mal mais qu'il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Si les gens veulent manger de la merde et si la gastronomie doit disparaitre alors j'arrêterais d'aller dans un restaurant.
En simple, si le standard d'une console soit être une Wii Bis, et bien je n'achèterais plus de console et je ne parlerais jamais de révolution. Je verrai juste que l'âge d'or du jeux vidéo est mort, que le média est tombé bien bas et qu'il n'est plus qu'un sous média qui ne vie que pour le pognon.
Alors oui il aura gagné en popularité mais en sacrifiant sa crédibilité.
Voilà,
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- Gontrand00
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C'est pas le fait que tu utilises des anglicisme, c'est le fait que tu te justifies de les utiliser parce que tu dis vivre au Québec. Dans ce cas tu n'honores pas vraiment la Loi 101. Peu importe, là n'est pas le débat je ne faisais que le souligner. (On est pas dans le topic politique non plus)Asleer a écrit :Salut,
Alors bravo à toi, l'esprit de la loi 101 te remercie. Personnellement, je préfère utiliser des mots anglais qui ont pour moi un sens bien déterminé que de trouver des traductions vaseuses en anglais (encore que dans le paragraphe où Halouc m'accusé d'utiliser les anglicismes, je n'ai utilisé que comic books et mainstream). Néanmoins, étant donné que la théorie de la disruption n'a pas de traduction française très connu, les termes anglais sont les seuls que je connais, désolé.Gontrand00 a écrit :Où est le rapport ? Je viens aussi du Québec et je parle pas la moitié d'une langue. Y'a rien de normal, le Québec est une province francophone, et non à la botte des USA et des anglophones.
What if deja vu means you actually died and are returning to your last checkpoint ?
Je pourrais quoter tout le message, mais cette partie est la plus intéressante je pense. Comme tu parles de la littérature, je me permets d'évoquer le cas de Stendhal – entre autres – qui s'est fait chier dessus durant toute sa vie sans être reconnu ou presque de son vivant. J'ai trouvé un passage assez énorme qui mériterait d'être vérifié, mais qui résume tout à fait la situation :Count Dooku a écrit :Ce qui est faux, archi-faux. Ce relativisme poussé à l'extrême ne mène nulle part, il est nécessaire d'établir une échelle de valeur, et cela vaut pour toutes les œuvres (cinéma, littérature, arts plastiques, etc.).Asleer a écrit : Pour comprendre ce que je pense, il faut en fait prendre comme première idée qu'un jeu n'est pas bon ou mauvais. Il n'a aucune qualité ou aucun défaut. Ce sont les joueurs qui déterminent la qualité d'un jeu.
J'adore aussi le titre d'un livre qui est "Un bon écrivain est un écrivain mort". C'est tellement parlant. Je crois qu'aussi vrai que les lecteurs déterminent la qualité d'un livre, les joueurs déterminent la qualité d'un jeu.En 1865, plus de vingt ans après, Le Grand Dictionnaire Universel du XIXème siècle a d'ailleurs cette formule réductrice : "… il n'a l'étoffe ni d'un grand écrivain, ni d'un grand penseur, ni d'un grand critique".
Sans joueurs pour jouer ou de lecteurs pour lire, que reste-t-il de l'oeuvre ? Après, ce n'est pas pour autant qu'il faut partir dans des voie un peu torturées revenant à faire croire que les VENTES décident de la qualité de l'oeuvre, surtout pas. Combien de choses ai-je trouvées fabuleuses sans pour autant les posséder...
GT : Akëdysséril
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Oui, on pourrait également citer Vincent Van Gogh pour la peinture, Mozart pour la musique (quoique c'est moins évident) et Max Ophüls pour le cinéma, autant d'artistes qui n'ont connu une juste reconnaissance qu'après leur mort. La plupart du temps, ça concernait des artistes en avance sur leur temps, qui n'étaient pas en phase avec les standards d'une certaine critique intellectualisante, ce qui leur a valu les foudres ou le dédain de celle-ci. Ça me rappelle les westerns de Leone, qui s'étaient fait démolir par les Cahiers du Cinéma à l'époque, alors qu'aujourd'hui ils portent ces films au pinacle, comme tout le monde.
Cela étant, tout cela ne remet pas fondamentalement en question ce que j'ai dit, je reste convaincu qu'il existe une certain nombre de critères objectifs déterminant la qualité d'une œuvre. Si la subjectivité primera toujours au final quant à l'appréciation définitive d'une œuvre par une personne, je pense que ces critères objectifs créent un terreau favorable à cette appréciation et permettent de distinguer une œuvre de qualité (voire un chef d'œuvre) d'une œuvre quelconque ou médiocre.
Tu dis que les joueurs déterminent la qualité d'un jeu, moi je pense que ce type de raisonnement est extrêmement dangereux et ne manquera pas de montrer ces limites. Car prendre pour référence des gens qui ne s'intéressent que très peu au jeu vidéo n'a pas de sens, quelle valeur aura leur jugement? C'est comme faire lire du Victor Hugo, du Zola ou du Yourcenar à des gens qui n'ont lu que Twilight ou Harry Potter, dans la majorité des cas il ne faudra pas s'attendre à ce que l'expérience ait été concluante. Non pas que ces gens sont trop idiots pour apprécier ces œuvres, mais ils n'ont pas parcouru le chemin nécessaire qui leur aurait permis de les appréhender comme il se doit. De la même façon, je suis persuadé que si on faisait essayer Okami à des joueurs de WiiSports ou de CoD, la plupart décrocheraient après quelque minutes et auraient une très mauvaise impression du jeu.
Encore une fois, la majorité des gens voient dans le jeu vidéo un produit de consommation, destiné à un divertissement direct et éphémère. Ils ne se préoccupent pas de considérations telles que la qualité ou la profondeur des titres auxquels ils jouent, l'essentiel étant que ces jeux remplissent leur office, c'est à dire les divertir.
Cela étant, tout cela ne remet pas fondamentalement en question ce que j'ai dit, je reste convaincu qu'il existe une certain nombre de critères objectifs déterminant la qualité d'une œuvre. Si la subjectivité primera toujours au final quant à l'appréciation définitive d'une œuvre par une personne, je pense que ces critères objectifs créent un terreau favorable à cette appréciation et permettent de distinguer une œuvre de qualité (voire un chef d'œuvre) d'une œuvre quelconque ou médiocre.
Tu dis que les joueurs déterminent la qualité d'un jeu, moi je pense que ce type de raisonnement est extrêmement dangereux et ne manquera pas de montrer ces limites. Car prendre pour référence des gens qui ne s'intéressent que très peu au jeu vidéo n'a pas de sens, quelle valeur aura leur jugement? C'est comme faire lire du Victor Hugo, du Zola ou du Yourcenar à des gens qui n'ont lu que Twilight ou Harry Potter, dans la majorité des cas il ne faudra pas s'attendre à ce que l'expérience ait été concluante. Non pas que ces gens sont trop idiots pour apprécier ces œuvres, mais ils n'ont pas parcouru le chemin nécessaire qui leur aurait permis de les appréhender comme il se doit. De la même façon, je suis persuadé que si on faisait essayer Okami à des joueurs de WiiSports ou de CoD, la plupart décrocheraient après quelque minutes et auraient une très mauvaise impression du jeu.
Encore une fois, la majorité des gens voient dans le jeu vidéo un produit de consommation, destiné à un divertissement direct et éphémère. Ils ne se préoccupent pas de considérations telles que la qualité ou la profondeur des titres auxquels ils jouent, l'essentiel étant que ces jeux remplissent leur office, c'est à dire les divertir.
Oui, mais le truc qui me gêne d'emblée dans ce raisonnement, c'est qu'on parle directement des gens habitués à WiiSports auxquels on ferait essayer Okami, et jamais de l'inverse :]
On peut toujours analyser une oeuvre d'art à partir de codes plus ou moins respectés, mais dans le cas de la littérature ou du jeu vidéo (qui n'en sont pas), ça me semble beaucoup plus complexe. À plus forte raison quand les codes sont chamboulés pour tirer le meilleur du domaine concerné.
On peut toujours analyser une oeuvre d'art à partir de codes plus ou moins respectés, mais dans le cas de la littérature ou du jeu vidéo (qui n'en sont pas), ça me semble beaucoup plus complexe. À plus forte raison quand les codes sont chamboulés pour tirer le meilleur du domaine concerné.
GT : Akëdysséril
Je pense qu'on a déjà eu pas mal d'avis concernant des joueurs habitués aux jeux plus traditionnels qui avaient essayé des titres comme WiiSports. Les avis ont tendance à se recouper un peu concernant ces softs casuals : c'est sympathique le temps d'une soirée entre amis pour se détendre, mais la lassitude s'impose assez rapidement une fois passée la découverte des divers mini-jeux, fin de l'histoire.Akëdysséril a écrit :Oui, mais le truc qui me gêne d'emblée dans ce raisonnement, c'est qu'on parle directement des gens habitués à WiiSports auxquels on ferait essayer Okami, et jamais de l'inverse :]
C'est pas faux. Mais dans le cas présent, sans être des experts, on voit bien que des jeux tels que WiiSports ont été conçu de telle manière qu'ils apportent un divertissement rapide d'accès, immédiat, mais éphémère.Akëdysséril a écrit :Ben non justement, pas "fin de l'histoire", je suis en train de dire qu'on réagi avec notre comportement de vieux joueur et que d'emblée le jugement est biaisé. Pour préciser ma pensée, tout ce qui n'est pas (re)connu des experts n'est pas forcément de la merde.
Il en a été de même pour Wii Fit où 67% des gens l'ayant acheté (aux USA ou au Japon, je ne sais plus), l'ont rangé au placard passé les premiers jours de "la découverte" du produit. Ca rejoint tout de même l'idée selon laquelle ces jeux là sont considérés (et surtout pensés et conçus) pour être de simple produits de consommation (comme l'expliquait Count Dooku un peu plus haut).
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On pourrait en débattre longtemps (mais ce n'est de toutes façons pas le sujet du topic), mais pour moi la littérature est un art (même si, officiellement, seule la poésie est considérée comme telle... mais ce serait folie que de ne pas considérer de grandes œuvres littéraires comme des œuvres d'art).Akëdysséril a écrit : On peut toujours analyser une oeuvre d'art à partir de codes plus ou moins respectés, mais dans le cas de la littérature ou du jeu vidéo (qui n'en sont pas), ça me semble beaucoup plus complexe. À plus forte raison quand les codes sont chamboulés pour tirer le meilleur du domaine concerné.
Concernant les jeux vidéo, étant donné que le média est encore jeune, et est trop soumis aux impératifs commerciaux, il est vrai qu'on peut difficilement parler d'art. Tout-au-plus distingue-t-on chez certaines œuvres des ambitions artistiques, qui témoignent d'un désir de faire évoluer ce média, de l'élever au rang d'art. Pour rappel, c'est exactement ce qu'il s'est passé avec le cinéma, qui était à l'origine un divertissement populaire confiné aux cirques et aux foires et qui se limitait à des productions burlesques. Il a fallu plus de 20 ans pour voir apparaitre des génies tels que Chaplin, Murnau ou Eisenstein, qui ont amorcé l'évolution du cinéma pour en faire un art (tout en conservant sa dimension populaire qui existe toujours aujourd'hui, avec les blockbusters et le cinéma d'exploitation).
Personnellement, je pense justement qu'il est plus facile d'évaluer un jeu vidéo selon des codes objectifs qu'un film, étant donné que le jeu reste soumis à une série d'impératifs incontournables (jouabilité, gameplay, éventuellement les graphismes même si ce critère est moins essentiel), là où le cinéma peut se permettre de contourner les codes (cf les films de Lynch, par exemple), et est de fait plus difficile à évaluer de manière "objective".
Et la différence entre un connaisseur et un consommateur de base, ce n'est pas tant que le premier a vu ses codes chamboulés en fonction de son exigence, mais surtout que le second n'adopte (ou ne connait) aucun de ces codes.
Même pour évaluer un film, il y a un certain nombre de critères objectivables :
- qualité du scénario (originalité ou au contraire respect du modèle / déroulement / rythme )
- qualité de l'interprétation
- qualité de la bande son (interprétation de la B.O. par exemple)
- q. de l'image (prises de vue, effets spéciaux).
Je suis d'accord avec ton raisonnement sinon, Dooku.
- qualité du scénario (originalité ou au contraire respect du modèle / déroulement / rythme )
- qualité de l'interprétation
- qualité de la bande son (interprétation de la B.O. par exemple)
- q. de l'image (prises de vue, effets spéciaux).
Je suis d'accord avec ton raisonnement sinon, Dooku.

Ben justement... je prends des exemples en restant neutre :]
- Scénario : le scénario d'Avatar est d'un classicisme total, à tous les niveaux, et sombre à chaque instant dans le cliché. Le rythme d'In the mood for love est d'une lenteur honteuse pour certains téléspectateurs. Je crois que les deux films ont trouvé leur public pourtant :]
- interprétation : mêmes exemples, mêmes conclusions. Chez Cameron, tout est retouché, et les acteurs humains sont des billes (Michelle Rodriguez
). Chez Wong Kar Wai, on ne sait pas si les acteurs sont dépressifs en règle général ou au contraire jouent fantastiquement bien.
- bande-son : idem. J'ai cru que ma copine allait finir par se prendre à entendre sans cesse le thème d'In the mood for Love
- image : idem. Certains aiment la 3D, d'autres non. Certains aiment les plans de Wong Kar Wai, d'autres trouvent ça chiant.
Les critères sont bien là, mais c'est quand même pas si évident que ça de noter les films en cochant ces cases :] D'ailleurs, question, pourquoi les films primés à Cannes sont souvent jugés comme de sombres bouses par beaucoup de gens ? Excès d'élitisme des jurés ou méconnaissance des autres ?
Et puis tiens, un jeu comme REZ, génie ou merde infâme ? Là encore tout le monde ne s'accorde pas.
- Scénario : le scénario d'Avatar est d'un classicisme total, à tous les niveaux, et sombre à chaque instant dans le cliché. Le rythme d'In the mood for love est d'une lenteur honteuse pour certains téléspectateurs. Je crois que les deux films ont trouvé leur public pourtant :]
- interprétation : mêmes exemples, mêmes conclusions. Chez Cameron, tout est retouché, et les acteurs humains sont des billes (Michelle Rodriguez

- bande-son : idem. J'ai cru que ma copine allait finir par se prendre à entendre sans cesse le thème d'In the mood for Love

- image : idem. Certains aiment la 3D, d'autres non. Certains aiment les plans de Wong Kar Wai, d'autres trouvent ça chiant.
Les critères sont bien là, mais c'est quand même pas si évident que ça de noter les films en cochant ces cases :] D'ailleurs, question, pourquoi les films primés à Cannes sont souvent jugés comme de sombres bouses par beaucoup de gens ? Excès d'élitisme des jurés ou méconnaissance des autres ?
Moi je pense l'inverse, enfin non, je les mets au même niveau. Le jeu vidéo, à titre personnel, me surprend et me plaît quand il respecte les codes mais aussi (et surtout ?) lorsqu'il les contourne. Le paquet de jeux qui s'affranchissent des règles pré-établies ces dernières années d'ailleurs ! Sur les deux dernières générations, je sais pas combien de genres de jeux ont vu le jour d'ailleurs.Personnellement, je pense justement qu'il est plus facile d'évaluer un jeu vidéo selon des codes objectifs qu'un film, étant donné que le jeu reste soumis à une série d'impératifs incontournables (jouabilité, gameplay, éventuellement les graphismes même si ce critère est moins essentiel), là où le cinéma peut se permettre de contourner les codes (cf les films de Lynch, par exemple), et est de fait plus difficile à évaluer de manière "objective".
Et puis tiens, un jeu comme REZ, génie ou merde infâme ? Là encore tout le monde ne s'accorde pas.
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